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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

jeudi 25 juin 2020

Pause estivale







Je mets mon blog en pause pour l'été et vous retrouverai à la rentrée. 

J'espère que l'été sera sympa pour tous pour oublier le vilain printemps que nous avons passé, et que ce virus (toujours présent, ce que semble oublier beaucoup de monde !) nous laissera en paix pendant cette période.


Soyez prudents, sortez masqués, et profitez bien !


                                             A bientôt !




















dimanche 21 juin 2020

Fête des pères






                                      Une pensée pour mon papa



     Un papa

Mon papa rapluie
Qui me fait un abri
Quand j'ai peur la nuit
Mon papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire 
Quand il est en colère
Mon papa rasol
Avec qui je m'envole
Quand il rigole
Mon papa tout court
Que je fête en ce jour
Avec tout mon amour

Pierre Ruaud




















jeudi 18 juin 2020

Musique








Ce week-end, ce sera l'été, et cela devait être aussi la fête de la musique ♪♫ Je pense que c'est plutôt compromis ! Ou alors sur internet ou à la télé !


♪ J'avais trouvé cette petite grille sur le site de mamigoz ♪♪
et je l'ai brodée sur un reste de toile aïda ♪


Je l'ai montée sur un carton-plume et mise en déco sur un chevalet ♫








                  La musique des anges


Les notes de musique ont t'elles aussi des ailes
Qu'elles s'envolent vers l'azur comme les anges du ciel
Est-ce le vent qui les sème ou bien de blanches mains
Ou tombent-elles la nuit des branches de jasmin


Alain Hannecart (poesie.webnet)

















lundi 15 juin 2020

Fleurs


Je vous offre ces quelques fleurs

en marque-pages






























Quelques hortensias de mon jardin




et des passiflores, qui passent à travers la haie de bambous de mon voisin pour retomber dans mon jardin ! J'en suis contente, j'aime beaucoup ces fleurs, j'en avais dans mon ancienne maison





       Les fleurs


Il y a des fleurs
De toutes les couleurs

Fleur de malheur
Epine de douleur
Sur celui qui meurt

Il y a des fleurs
De toutes les couleurs

Fleurs de bonheur
Eclat de douceur
Pétale de fraicheur

Il y a des fleurs
De toutes les humeurs
Mais il y a toujours une fleur
Qui touche ton coeur



Olivier Barthès (poesie.webnet)


















jeudi 11 juin 2020

Recettes



Quelques marque-pages de recettes reçus de LAURE

















































































































Merci Laure !




Pour effectuer ces recettes, rien de mieux qu'un petit tour au marché


                      Le marché

 

Sur la petite place, au lever de l'aurore,
Le marché rit joyeux, bruyant, multicolore,
Pêle-mêle étalant sur ses tréteaux boiteux
Ses fromages, ses fruits, son miel, ses paniers d'oeufs,
Et, sur la dalle où coule une eau toujours nouvelle,
Ses poissons d'argent clair, qu'une âpre odeur révèle.
Mylène, sa petite Alidé par la main,
Dans la foule se fraie avec peine un chemin,
S'attarde à chaque étal, va, vient, revient, s'arrête,
Aux appels trop pressants parfois tourne la tête,
Soupèse quelque fruit, marchande les primeurs
Ou s'éloigne au milieu d'insolentes clameurs.
L'enfant la suit, heureuse ; elle adore la foule,
Les cris, les grognements, le vent frais, l'eau qui coule,
L'auberge au seuil bruyant, les petits ânes gris,
Et le pavé jonché partout de verts débris.
Mylène a fait son choix de fruits et de légumes ;
Elle ajoute un canard vivant aux belles plumes !
Alidé bat des mains, quand, pour la contenter,
La mère donne enfin son panier à porter.
La charge fait plier son bras, mais déjà fière,
L'enfant part sans rien dire et se cambre en arrière,
Pendant que le canard, discordant prisonnier,
Crie et passe un bec jaune aux treilles du panier.



Albert Samain 


















lundi 8 juin 2020

Les loups


Il y a quelque temps, a eu lieu dans ma médiathèque une exposition dont le thème était : "Il était une fois les contes revisités"

Ils avaient édité des marque-pages pour l'occasion, pour mon plus grand plaisir !






























     Comment le loup fut battu à la course par deux escargots

Un jour, le Loup rencontra l'Escargot qui se hâtait péniblement de gagner une haie.

-"Retire-toi, traînard ! lui cria-t-il. Je fais plus de chemin en un quart d'heure que toi en une année."

-"Oh ! oh ! répondit l'Escargot; c'est à voir. Écoute, luttons à la course demain, à la rosée, et je consens que tu me croques si je n'arrive pas avant toi !"


-"J'accepte; mais aie soin d'allonger tes cornes; elles ne seront jamais trop longues pour toucher le but assez tôt."


-"Nous verrons, nous verrons; ne chante pas encore victoire."


Le Loup enjamba son misérable adversaire avec un rire de pitié et partit en courant. Quand il eut disparu, l'Escargot s'en alla conter à l'un de ses frères le défi qu'il avait porté.

-"Tu t'es beaucoup trop avancé, fit observer celui-ci. Comment pourrais-tu gagner de vitesse un loup, toi qui as peine en une journée à traîner ta coquille d'un bout à l'autre du champ que nous habitons ?"

-"Sans doute, mais j'ai compté sur ton assistance. Tu sais combien le Loup est peu intelligent; nous agirons donc ainsi : tu te placeras à une extrémité du champ, moi à l'autre, et..."


-"Bien ! bien ! Il ne s'apercevra pas que nous sommes deux. Je comprends."


-"Alors mets-toi vite en route. Il faut que tu sois à ton poste demain de grand matin, et la traversée du champ n'est pas peu de chose."


-"J'en serai quitte pour ne pas m'arrêter de la nuit."


Sur ces mots, le voyageur sortit de sa coquille et, l'ayant bien établie sur son dos, partit avec une vitesse de quatre mètres à l'heure.
Le lendemain, au lever du soleil, le Loup arrivait. Sans lui donner le temps de respirer, l'Escargot l'apostropha :

-"Allons donc, lambin plus vite ! As-tu peur ? Tiens, vois ce sillon; en route, à qui l'aura le plus vite parcouru. Allons, au but ! au but !"

Le Loup, excité par les cris de l'Escargot, se mit à courir sans s'apercevoir que celui-ci restait tranquillement à sa place. Il allait ventre à terre, faisant voler les mottes en poussière, essoufflé, haletant. Déjà, il voyait le bout du sillon et il allait l'atteindre, quand, soudain un Escargot dressa devant lui ses deux cornes, les agita en signe de victoire et s'écria :

-"Cou-cou !"

Le Loup fit un "oh !" d'étonnement, avec un saut de côté; puis il resta ahuri, persuadé qu'il voyait son compagnon de départ.

-"T'avoues-tu vaincu ?"

-"Vaincu à la course par un Escargot... jamais ! Recommençons."


-"Soit ! recommençons... Un... deux... trois, partons !"


Et le Loup se lança à perdre haleine. Cette fois il volait; un oiseau ne l'aurait suivi qu'avec peine. Près d'arriver, il tourna la tête pour voir où en était son concurrent. N'apercevant rien, il se crut vainqueur, quand, à un pouce de sa tête, retentit de nouveau le cri :

-"Cou-cou !"

Sans mot dire il fit volte-face et repartit... sans plus de succès, hélas ! Au bout du sillon, il trouva l'escargot triomphant.

La course continua longtemps de la sorte. Mais un moment vint où le nigaud tomba épuisé, à bout de forces. Il faillit en crever.


Marc Guéchot (touslescontes.com) 
















vendredi 5 juin 2020

Fête des mères



Ce week-end, nous fêtons les mamans

Une pensée pour ma chère maman, qui est décédée un 5 juin, voilà déjà 17 ans, et qui me manque toujours autant






                   Maman


J'aime quand tu me prends dans tes bras.
J'aime mettre mes mains autour de ton cou.
J'aime quand tu me dis des mots doux.
J'aime l'odeur de tes cheveux.
J'aime quand on est ensemble,

Nous deux.

Je sais que je deviens grand,
Que tu ne peux plus me porter 
Comme avant.
ça ne va pas me changer pour autant.

Et quand je serai un homme,

Je me souviendrai toujours,
De tes bras, de tes mots doux,
Et de ton odeur si bonne,
Maman.


Orianne Lallemand (livre "Tendresse et autres mots à partager")















lundi 1 juin 2020

Papillons





               Les papillons

Blancs, bleus, gris, noirs, prompts, gais, fiers, lestes,
Et titubants, et fanfarons,
Les papillons, ces fleurs célestes,
Battent l'air de leurs ailerons.
   

Ils déjeunent de primevères,
Font la dînette sur les lys,
Et vont boire des petits verres
D'azur dans les volubilis.


Puis, pour leurs siestes paresseuses,
Quelques tulipes, à l'écart,
Ouvrent leurs corolles berceuses,
Comme des teintes de brocart.


Un moucheron aux notes brèves
Siffle en sourdine un air léger
Et les papillons font des rêves
Très doux, pleins d'odeurs d'oranger.


Et le soir, remuant leurs ailes
Où le soleil met des paillons,
Ils vont avec les demoiselles
Danser sur l'eau des cotillons.



Jean Rameau