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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

vendredi 17 juin 2016

Quelques fleurs


Quelques fleurs de mon jardin




Quelques jardinières










Les rhododendrons sont en fleurs




et les hortensias commencent à fleurir





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J'ai encore plein de marque-pages à vous montrer, mais je n'ai plus trop le temps ni la motivation de créer des articles, et l'été sera consacré à mes enfants et petits-enfants, aussi je mets ce blog en pause


Bel été à toutes !
















mardi 14 juin 2016

Au bord de la mer


Deux marque-pages qui sentent bon la mer, reçus il y a déjà un moment d' ISABELLE


































Merci Isabelle !





                        Joie de la mer


Comme aujourd'hui la mer est belle et délicate !
Elle fut, tout le jour, vaporeuse et nacrée,
Avec de grands frissons de lumière dorée,
Sous un ciel d'un gris fin, veiné comme une agate.

Puis ce ciel s'est ouvert d'une fente écarlate,
Et la pensive mer, qui devenait cendrée,
D'une pourpre lueur soudain s'est colorée,
Douce lueur où tout caresse et rien n'éclate.

Dans les pays divins, par-delà le soleil,
On donne quelque noble et merveilleuse fête
D'où s'échappe un rayon si mollement vermeil

Qui vient éparpiller des roses sur le faîte
De tous ces flots, bercés d'un lumineux sommeil.
Ah ! Si de jours pareils notre vie était faite !



Auguste Angellier (1848-1911)  





















vendredi 10 juin 2016

Fleurs


ERATO m'a envoyé ce beau marque-page fleuri








Merci Erato !



              J’aime toutes les fleurs



Oh ! Dieu, j’aime, j’aime toutes les fleurs,
J’aime les fleurs de toutes les couleurs,
Les fleurs de l’arc-en ciel, les fleurs qui sourient,
Les fleurs qui brillent et qui scintillent sous la pluie.

Fleur matinale, toi qui ouvres la porte de la journée,
Je te dis bonjour en t’offrant mille baisers,
Mille becs sur tes lèvres chaudes et raffinées,
Fleur, de nouveau, laisse-moi t’embrasser.

Fleur nocturne, toi, qui taquines l’arc-en ciel
Et ses myriades variations de couleurs,
Ce soir, je vais rêver dans la crèche de ton ciel,
T’admirer avec volupté et avec beaucoup d’ampleur.

Fleur de partout et de toutes les saisons,
Je t’aime pour plusieurs, plusieurs raisons :
Tu embellis davantage la nature, tu purifies l’air
Et enfin, tu adoucis mon cœur parfois amer.

Oh ! Dieu, j’aime, j’aime toutes les fleurs,
J’aime les fleurs de toutes les couleurs,
Les fleurs de partout et de toutes les saisons,
Les fleurs riches et pauvres et les fleurs sans maison.


Hebert Logerie (poesie.webnet)





Bonne journée !
















mardi 7 juin 2016

Petit nounours



Voici un joli petit marque-page trombone que m'a envoyé LAURE








Merci Laure !





Nounours à croquer

Nounours gâteaux
Nounours bonbons
Pour les petites filles
Et pour les petits garçons.
- Pour Nicolas,
Un ours au chocolat.
Et pour Camille,
Un ours à la vanille.
- Pour Isabelle,
Un ours au caramel.
Et pour Fabrice,
Un ours en pain d'épice.
- Pour Géraldine,
Un ours à la praline.
Et pour Marion ?
Un nounours au citron ! 


Corinne Albaut













vendredi 3 juin 2016

Petits bretons


Après le sac brodé "baignade" que je vous ai montré la dernière fois ICI, un modèle beaucoup plus petit. Ça fait déjà un moment que j'avais brodé ce marque-page de petits bretons, d'après un modèle de Véronique Enginger, trouvé sur la revue "créations point de croix" de juillet 2014.

le début

fini



J'ai choisi de publier un conte breton pour l'accompagner


                                  Un sac de boutons d'or 


A cette époque et dans ce village, vivaient une brave femme et son brave homme de mari qui gagnait quelques sous à entretenir routes et chemins. En un mot, il était cantonnier, un métier qui ne suffit guère à nourrir son homme!
Mais ne voilà-t-il pas qu'un matin, il trouva, lui qui jamais n'avait seulement vu un écu d'or, au pied d'une borne kilométrique, un sac à pommes de terre rempli de pièces, toutes en or justement !

-"Femme ! Regarde un peu ce que je viens de trouver ! Un sac plein de jolis boutons ! Sûr que maintenant tu n'auras plus de soucis à chercher de quoi boutonner mes culottes !"

Seulement la femme, qui, comme chacun le sait, a cent fois, mille fois plus de connaissances que l'homme, vit tout de suite qu'il s'agissait là de belles, bonnes et lourdes pièces d'or sonnantes et trébuchantes, qu'elle entendait bien garder !

-"Tu me sembles bien fatigué mon pauvre bonhomme ! Te voilà tout rouge et tout pâle à la fois ! Quelle maladie tu vas me faire ? Va vite te coucher !"

Et l'homme qui avait l'habitude d'obéir s'en fut vite au plus profond du lit.

La femme attendit les premiers ronflements pour soulever la couette de plumes et glisser deux oeufs dans le lit. Ensuite, elle commença à battre le lait jusqu'à le rendre crémeux, ce que chez nous on appelle du lait-ribot, avant de le jeter dans la cour, juste devant la porte.

Le cantonnier ne se réveilla qu'au matin.

-"Bon ! Me voilà bien dispo à c't'heure ! Serait peut-être temps que j'aille au travail !"

C'est alors qu'il sentit contre sa jambe les deux oeufs que sa femme avait déposé la veille dans le lit.

-"Alors là, tu as eu bien raison de dire que j'étais malade ! Ne voilà-t-il pas que j'ai pondu deux oeufs dans la nuit !"

Il ajusta son vieux chapeau de noce que le temps avait cabossé, balança sa musette sur l'épaule et ouvrit la porte.

-"Ça alors ! Voilà que tout est blanc ! C'est-il qu'il aurait neigé un lundi de Pâques ?"

-"Non dame ! Mais, pendant que tu dormais, il a plu du lait-ribot."

Du lait-ribot ? Il n'était pas homme à s'étonner, et du moment que sa femme le disait !

Il y avait une heure qu'il cassait ses cailloux au bord de la route quand survint un homme habillé comme un de la ville. Il lui demanda :

-"Dites-moi mon brave ! Par hasard, vous n'auriez pas trouvé quelque chose sur la route hier ?"

-"Bien sûr que si ! Un sac tout plein, rempli de jolis boutons jaunes."

-"Vous pourriez me le montrer ?"


-"Suffit de me suivre, il est bien au chaud dans ma maison."

-"Oh ma femme ! Montre donc à ce monsieur le sac que je t'ai apporté."

-"Un sac ? Quel sac ? Tu ne m'as rien apporté !"


-"Bien sur que si ! Un sac de pommes de terre !"

-"Quand m'as-tu apporté un sac de pommes de terre ?"

-"Tu perds la mémoire ma pauvre vieille ! C'est pas loin pourtant ! Le jour où j'ai pondu les deux oeufs et où il a plu du lait-ribot !"

Il n'en fallut pas plus pour convaincre l'homme de la ville qu'il avait là affaire à un fou.

-"Mes excuses pour vous, Madame ! Et soignez bien votre mari !"



Livre "Sous le sabot des korrigans" de Jean Coué et Hervé Le Gall




Bonne journée !