.



Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

samedi 28 juin 2014

La fée des coquelicots



Création cerise déco




Les personnes qui me suivent depuis un moment savent que j'aime les fées, et que j'aime les poèmes et les illustrations féeriques de Cicely Mary Barker. Je vous en ai déjà montré des figurines, et des broderies, voici aujourd'hui un marque-page de la fée des coquelicots



recto



verso





      La fée des coquelicots


Le blé trop vert croît et grandit
Et dans le ciel chante l'alouette,
En robe de rouge organdi,
Sans me lasser, je me tiens prête.

Le blé jaune est mûr à présent,

En gerbes il faut le moissonner;
Pour chasser les oiseaux des champs,
J'entends un jeune enfant crier.

Maintenant, la moisson est faite,
Le champ de blé est nu et vide;
Mais, moi, je me tiens toujours prête,
Dans ma robe rouge splendide.


Cicely Mary Barker (Le jardin féerique)
 
 

C.M.Barker













 

samedi 21 juin 2014

♫ Fête de la musique ♪



Aujourd'hui c'est la fête de la musique

J'en profite pour publier un marque-page que j'ai brodé d'après une grille gratuite de CORINNE (passionbrode77)

Je continue encore ma pause, je n'ai pas le temps de faire des articles ! A bientôt !







Merci Corinne !





Trois petites notes de musique

Trois petites notes de musique
Ont plié boutique
Au creux du souvenir
C'en est fini de leur tapage
Elles tournent la page
Et vont s'endormir

Mais un jour sans crier gare
Elles vous reviennent en mémoire

Toi, tu voulais oublier
Un p'tit air galvaudé
Dans les rues de l'été
Toi, tu n'oublieras jamais
Une rue, un été
Une fille qui fredonnait

La, la, la, la, je vous aime
Chantait la rengaine
La, la, mon amour
Des paroles sans rien de sublime
Pourvu que la rime 
Amène toujours

Une romance de vacances
Qui lancinante vous relance

Vrai, elle était si jolie
Si fraîche épanouie
Et tu ne l'as pas cueillie
Vrai, pour son premier frisson
Elle t'offrait une chanson
A prendre à l'unisson

La, la, la, la, tout rêve
Rime avec s'achève
Le tien n'rime à rien
Fini avant qu'il commence
Le temps d'une danse
L'espace d'un refrain

Trois petites notes de musique
Qui vous font la nique
Du fond des souvenirs
Lèvent un cruel rideau de scène
Sur mille et une peines
Qui n'veulent pas mourir

Yves Montand











lundi 16 juin 2014

Pause








Des changements dans ma vie font que je suis très occupée ces temps-ci. Je mets donc mon blog en pause quelques jours  et je reviens dès que possible.

Je passerai vous voir quand j'aurai un moment.
















dimanche 15 juin 2014

Fête des pères









         A papa


J'écris le mot agneau
Et tout devient frisé :
La feuille du bouleau,
La lumière des prés.

J'écris le mot étang
Et mes lèvres se mouillent :
J'entends une grenouille
Rire au milieu des champs.

J'écris le mot forêt
Et le vent devient branche.
Un écureuil se penche
Et me parle en secret.

Mais si j'écris papa,
Tout devient caresse,
Et le monde me berce
En chantant dans ses bras.


Maurice Carême













jeudi 12 juin 2014

Salade


Une petite salade par ce beau temps ?

Catherine Martini




       La salade

La salade qu'arrosa
Dès l'aurore la rosée,
Avait la crinière en pleurs.
Elle alla chez le coiffeur,

Exigeant que l'on frisât
Sa chevelure irisée.

Quoi faire chez le coiffeur
En attendant que vînt l'heure
Du shampooing et des rouleaux,
La salade se cala
Dans un fauteuil à roulettes.

Or voilà qu'on lui prend la tête
Pour la mettre dans un grand plat.
On lui tortille les bouclettes,
On la frotte, on la dorlote,
Avec un brin d'échalote
Et beaucoup de vinaigrette.


Charles Dobzynski (d'après le livre "Nouveau trésor de la poésie pour enfants" de Georges Jean)
















mardi 10 juin 2014

Marguerites


 

création MC




Un marque-page de marguerites aujourd'hui




La marguerite

J'ai tant erré
Sur cette terre
De misère
Vous m'avez cueillie
Dans le pré
Un beau jour d'été
En pensant à votre aimée
Vous demandant si elle vous aimait
Un peu... vous pouvez faire mieux
Beaucoup...je suis jaloux
Passionnément...je vous aime tant
A la folie...de vous je suis épris
Pas du tout...craignez mon courroux
Vous avez effeuillé une à une
Mes belles pétales
Ne pensant qu'à vous
Sur le sol m'avez jetée 
Innocent, l'êtes-vous vraiment
Vous ne le saviez

Mais les marguerites ont une âme
Et avec le vent
Me suis envolée.
N'ayez point de regret
Je suis partie 
Vers des terres
Bien plus hospitalières
Car mon amant
Le doux vent
M'a emmené
Tel le zéphyr
Au firmament.


Marie-France Beaujean (poesie.webnet)









samedi 7 juin 2014

La petite robe noire



Il y a un parfum dont j'aime beaucoup le flacon, je suis toujours attirée par lui quand je vais dans une parfumerie, mais par contre, je n'aime pas du tout l'odeur malheureusement ! C'est "la petite robe noire" de Guerlain





Alors, à défaut de l'utiliser, je l'ai brodé, cela fait déjà un moment, en 2013, d'après une grille du blog "Les douces heures de Piatine", sur une toile aïda rose pâle. Pas facile de donner le rendu du rose en photo, j'ai beau essayé ! ça se rapproche du rose clair du flacon






J'attendais de trouver un cadre ovale blanc romantique, comme j'avais déjà vu plusieurs fois, mais bien sûr, depuis que j'en cherche un, je n'en trouve plus !
Alors, la semaine dernière, j'en ai trouvé un autre, à "Maisons du monde", d'un tout autre style, mais qui m'a plu aussi.


La photo n'est pas très nette, mais il y avait des reflets



Rentrez dans vos cartons, robe, rubans, résille !


Rentrez dans vos cartons, robe, rubans, résille !
Rentrez, je ne suis plus l'heureuse jeune fille
Que vous avez connue en de plus anciens jours.
Je ne suis plus coquette, ô mes pauvres atours !
Laissez-moi ma cornette et ma robe de chambre,
Laissez-moi les porter jusqu'au mois de décembre;
Leur timide couleur n'offense point mes yeux :
C'est comme un deuil bien humble et bien silencieux,
Qui m'adoucit un peu les réalités dures.
Allez-vous-en au loin, allez-vous-en, parures !

Avec vous, je sens trop qu'il ne reviendra plus,
Celui pour qui j'ai pris tant de soins superflus !


Louisa Pène-Siefert (poétesse française 1845-1877)




                                               Bonne journée !





mardi 3 juin 2014

Dé papillon




Un petit dé papillon que j'avais trouvé dans une braderie Emmaüs









                        Le papillon


Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphir nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !


Alphonse de Lamartine