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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

mercredi 21 décembre 2016

Joyeux Noël !



                   Je vous souhaite à tous de passer de très bonnes fêtes !





Une broderie pour fêter Noël, d'après une grille de "Crafts by Starlight", sur une toile de lin grise enneigée.





Je l'ai montée sur du carton plume et posée sur un chevalet







Le Père Noël est mécontent

 
Le Père Noël est mécontent 
Ça fait bientôt plus de mille ans
Que nul jamais près de ses bottes
N'a mis la moindre papillote
Depuis que Noël est Noël
On n'offre rien au Père Noël.


Une souris dans son placard
Voyant qu'il avait le cafard
Téléphona en Amérique
Au Président d'la République :


-"Depuis que Noël est Noël
On n'offre rien au Père Noël"

-"La question est trop délicate
Faut consulter mes diplomates
En me grattant derrière la tête
La solution viendra peut-être"


Pris d'une inspiration subite
Le président soudain s'agite
Et dans un tout petit paquet
Met la colombe de la paix.

Depuis que Noël est Noël
On n'offre rien au Père Noël.


Voyant le cadeau fabuleux
Le Père Noël dit :

-"Je suis vieux,
Pour jouer avec cette colombe
Portons la aux enfants du monde".
 

Et depuis ce fameux Noël
Qu'il est heureux le Père Noël!




Pierre Chêne 


Si seulement le Père Noël pouvait faire des miracles !







                           Et à l'année prochaine !








vendredi 16 décembre 2016

Bûche de Noël





Peut-être ferez-vous de la bûche pour Noël ?(Moi je préfère la bûche glacée)

Voici un marque-page que m'avait envoyé LAURE


recto
verso





























Merci Laure !




L'origine de la bûche de Noël remonte au XVIIème siècle, dans l'Europe entière. La coutume voulait que, la veille de Noël, une énorme bûche de bois,  soit ramenée dans chaque maison: c'était presque un cérémonial. L'essence du bois, la façon d'allumer la bûche et la durée de sa combustion formaient un rituel dont chaque région avait ses particularités. 


 Le lendemain, lors de la veillée de Noël, elle trouvait sa place dans la cheminée. Le chef de famille l'enduisait d'huile, de sel ou de vin cuit en récitant des prières de circonstance.
On gardait ensuite les cendres de la bûche car elles étaient sensées protéger la maison et favoriser les récoltes. 


 Puis les poêles ont remplacé les cheminées. Une petite bûche de bois décorée est venue orner la table de Noël. De fil en aiguille, la bûche de Noël s'est transformée en pâtisserie symbolique de Noël

 



En Bretagne, la plus grande fête de l’année était la fête de Noël, et ce que nous, pauvres paysans, nous aimions le plus dans cette fête, c’était la Messe de minuit, explique Jules Simon dans une description reproduite par un grand nombre de journaux du XIXe siècle. Maigre plaisir, pour vous autres citadins qui aimez vos aises ; mais qu`était-ce pour nous, paysans, qu’une nuit blanche ? Même quand il fallait cheminer dans la boue et sous la neige, pas un vieillard, pas une femme n’hésitait.

On ne connaissait pas encore les parapluies à Saint-Jean-Brévelay, ou du moins on n’y connaissait que le nôtre, qui était un sujet d’étonnement et d’admiration. Les femmes retroussaient leurs jupes avec des épingles, mettaient un mouchoir à carreaux par-dessus leurs coiffes, et partaient bravement dans leurs sabots pour se rendre à la paroisse. Il s’agissait bien de dormir ! Personne ne l’aurait pu. Le carillon commençait dès la veille après l’Angelus du soir, et recommençait de demi-heure en demi-heure jusqu’à minuit ! Et pendant ce temps-là, pour surcroît de béatitude, les chasseurs ne cessaient pas de tirer des coups de fusil en signe d’allégresse ; mon père fournissait la poudre. C’était une détonation universelle. Les petits garçons s’en mêlaient, au risque de s’estropier, quand ils pouvaient mettre la main sur un fusil ou un pistolet.

Le presbytère était à une petite demi-lieue du bourg ; le recteur faisait la course sur son bidet, que le quinquiss (le bedeau) tenait par la bride, Une douzaine de paysans l’escortaient, en lui tirant des coups de fusil aux oreilles. Cela ne lui faisait pas peur, car c’était un vieux chouan, et il avait la mort de plus d’un bleu sur la conscience. Avec cela, bon et compatissant, et le plus pacifique des hommes, depuis qu’il portait la soutane, et que le roi était revenu.

On faisait ce soir-là de grands préparatifs à la maison. Telin-Charles et Le Halloco mesuraient le foyer et la porte de la cuisine d’un air important, comme s’ils n’en avaient pas connu les dimensions depuis bien des années. Il s’agissait d’introduire la bûche de Noël, et de la choisir aussi grande que possible. On abattait un gros arbre pour cela ; on attelait quatre bœufs, on la traînait jusqu’à Kerjau (c’était le nom de notre maison), on se mettait à huit ou dix pour la soulever, pour la porter, pour la placer ; on arrivait à grand’peine à la faire tenir au fond de l’âtre ; on l’enjolivait avec des guirlandes ; on l’assurait avec des troncs de jeunes arbres ; on plaçait dessus un gros bouquet de fleurs sauvages, ou pour mieux dire de plantes vivaces. 

On faisait disparaître la table du milieu ; la famille mangeait un morceau sur le pouce. Les murs étaient couverts de nappes et de draps blancs, comme pour la Fête-Dieu ; on y attachait des dessins de ma sœur Louise et de ma sœur Hermine, la bonne Vierge, l’Enfant Jésus.Il y avait aussi des inscriptions : Et homo factus est !

On ôtait toutes les chaises pour faire de la place, nos visiteuses n’ayant pas coutume de s’asseoir autrement que sur leurs talons. Il ne restait qu’une chaise pour ma mère, et une pour tante Gabrielle, qu’on traitait avec déférence et qui avait quatre-vingt-six ans. C’est celle-là, mes enfants, qui savait des histoires de la Terreur ! Tout le monde en savait autour de moi, et mon père, plus que personne, s’il avait voulu parler. C’était un bleu, et son silence obstiné était peut-être conseillé par la prudence, dans un pays où il n’y avait que des chouans. L’encombrement était tel dans la cuisine, tout le monde voulant se rendre utile et apporter du genêt, des branches de sapin, des branches de houx, et le bruit était si assourdissant, à cause des clous qu’on plantait et des casseroles qu’on bousculait, et il venait un tel bruit du dehors, bruits de cloches, de coups de fusil, de chansons, de conversations et de sabots, qu’on se serait cru au moment le plus agité d’une foire.

 A onze heures et demie, on entendait crier dans la rue : Naoutrou Personn ! Naoutrou Personn ! (M. le recteur, M. le recteur). On répétait ce cri dans la cuisine, et à l’instant tous les hommes en sortaient ; il ne restait que les femmes avec la famille. Il se faisait un silence profond. Le recteur arrivait, descendait de son bidet que je tenais par la bride (c’est-à-dire que j’étais censé le tenir, mais on le tenait pour moi; il n’avait pas besoin d’être tenu, le pauvre animal). A peine descendu, M. Moizan montait les trois marches du perron, se tournait vers la foule découverte, ôtait lui-même son chapeau, et disait, après avoir fait le signe de la croix : « Angelus Domini nuntiavit Mariae ». Un millier de voix lui répondaient.

La prière finie, il entrait dans la maison, saluait mon père et ma mère avec amitié, M. Ozon, le maire, qui venait d’arriver de Pénic-Pichou, et M. Ohio, le maréchal ferrant, qui était greffier du juge de paix. M. Ozon, M. Ohio étaient les plus grands seigneurs du pays. Ils savaient lire ; ils étaient riches, surtout le premier. On offrait au recteur un verre de cidre qu’il refusait toujours. Il partait au bout de quelques minutes, escorté par M. Ozon et M. Ohio, puis, aussitôt, on se disposait à bénir la bûche de Noël. C’était l’affaire de dix minutes.

Mon père et ma mère se tenaient debout à gauche de la cheminée. Les femmes que leur importance ou leurs relations avec la famille autorisaient à pénétrer dans le sanctuaire, ce qui veut dire ici la cuisine, étaient agenouillées devant le foyer en formant un demi-cercle. Les hommes se tenaient serrés, dans le corridor, dont la porte restait ouverte, et débordaient dans la rue jusqu’au cimetière. De temps en temps, une femme, qui avait été retenue par quelques soins à donner aux enfants, fendait les rangs qui s’ouvraient devant elle, et venait s’agenouiller avec les autres. Tante Gabrielle, revêtue de sa mante, ce qui annonçait un grand tralala, était à genoux au milieu, juste en face de la bûche, ayant à côté d’elle un bénitier et une branche de buis, et elle entonnait un cantique que tout le monde répétait en chœur.

Vraiment, si j’en avais retenu les paroles, je ne manquerais pas de les consigner ici; je les ai oubliées, je le regrette; non pas pour vous, qui êtes trop civilisés pour vous plaire à ces souvenirs, mais pour moi. Et, après tout, je n’ai que faire de la chanson de tante Gabrielle, puisque je ne sais plus un mot de bas-breton. L’air était monotone et plaintif, comme tout ce que nous chantons chez nous à la veillée ; il y avait pourtant un crescendo, au moment où la bénédiction allait commencer, qui me donnait ordinairement la chair de poule...

Jules Simon (breton, philosophe et homme d'état 1814-1896)


(Texte trouvé sur france-pittoresque.com)





















vendredi 9 décembre 2016

Coussin de Noël

 

 

 

 

J'ai brodé cette grille de Noël de chez Filigram, intitulée "couronne de Noël aux cookies", sur une toile de lin irisée



Pas facile de voir le tissu irisé en photos, mais en vrai, ça fait son petit effet, et de circonstance pour les fêtes. On le devine un peu par endroits sur les 2 photos suivantes


 

Voici la broderie finie




Je l'ai finitionnée en coussin (30cm/30cm)



avec un tissu de Noël à l'arrière




                 

 

                  Le carnet d’adresses du Père Noël

  

Le Père Noël se brosse les dents. Il peigne sa  barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traîneau, il crie à ses rennes :

-"Allez, au boulot !"

Et le traîneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de Noël et le Père Noël va distribuer ses cadeaux. Il se dit : 
-"Bon, par qui vais-je commencer ?"

Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie
 -"Sapristi, j’ai oublié mon carnet d’adresses !"

Dans son carnet, le Père Noël a écrit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour à ses rennes et il retourne chez lui. Le Père Noël fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu.

Le Père Noël regarde son traîneau chargé de cadeaux. Il dit tristement : 
-"Qu’est-ce que je vais faire de tout ça ?"

Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : 
-"Ce Noël va être raté, complètement raté !"

Les rennes du Père Noël commencent à s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le Père Noël caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : 
-"Oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons déposer les jouets !" 

Alors, le grand renne déclare : 
-"Tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil étourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traîneaux derrière nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier !" 

Déjà, une horloge sonne les douze coups de minuit. Le Père Noël se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traîneaux de jouets pour être sûr d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les étoiles.

Le Père Noël n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dépose des paquets dans toutes les maisons, même dans les maisons où il n’y a pas d’enfants.
Le lendemain matin, les grand-mères trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grand-pères ont des trains électriques, les bébés ont des vélos de cross, les papas des poupées et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. 

Certains disent : 
-"J’ai reçu ça et je n’ai rien demandé !"
 D’autres ronchonnent : 
-"J’ai un jouet de bébé, ce n’est pas ce que je voulais !"

Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bébés aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grand-mères, les grand-mères aux filles et les filles aux grand-pères. À la fin, d’échange en échange, chacun a un cadeau qui lui plaît.

Dans les nuages, le Père Noël observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant :
-Hé,hé, je leur ai fait une bonne surprise !

Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit, et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d'adresses.


Jean-Jacques Vacher livre « Contes de Noël et de neige » 



Bonne journée !
















samedi 3 décembre 2016

Petite marmotte de Noël

                                   
Comme tous les ans, je publie le marque-page de  Noël de ma librairie    




Et restons dans les animaux avec ce conte de Noël :



                                  Petite Marmotte


En ce soir de décembre, le Père Noël descend du traîneau. Les bottes plantées dans la poudreuse, il relit en souriant la lettre que lui a adressée Petite Marmotte.
   
-"Toujours pareil, elle me demande à chaque fois le même cadeau : un réveil. Alors qu’elle a tellement besoin de dormir ! Tout ça parce que ses amis la réclament pour jouer dans la neige !"

Sans bruit, le Père Noël entre et la découvre, endormie. Dans son sommeil, elle a l’air si heureuse ! Il regarde autour de lui et ne peut s’empêcher d’éclater de rire ! La pièce est remplie de réveils. Il y en a de toutes sortes, des mécaniques, des lumineux, des minuscules, des gigantesques équipés de deux cloches, et même une horloge à coucou. 
 
D’ailleurs, au premier coup de minuit, le coucou sort de sa boîte.

-"Coucou ! Coucou !" lance-t-il, l’air furieux.

Le Père Noël regarde Petite Marmotte qui n’a pas bougé d’un cil. Il pêche dans sa hotte le cadeau qu'il lui destine, en ôte l’emballage et pose près d’elle un nouveau réveil. Mais son cadran est un peu spécial. A la place des chiffres habituels, il y a les douze mois de l’année. Il règle la sonnerie sur le mois d’avril.

-"Dors, Petite Marmotte. Tu fêteras Noël au printemps, et c’est dans l’herbe que tu joueras avec tes amis. La neige aura fondu, mais, eux, ils seront toujours là ! "

Stéphane Daniel (auteur pour enfants)







Et cette année encore, vous pouvez participer à "Noël magique à l'hôpital" : un clic gratuit de votre part et 1€ de jouet est versé à l'hôpital de votre choix pour les enfants qui seront hospitalisés à Noël. Le but est bien sûr d'obtenir le plus de clics possibles pour rendre des enfants malades heureux, et qu'ils oublient un moment leur maladie. 
Suite à un commentaire, je précise que c'est entièrement gratuit. Ce sont les partenaires de l'association qui paient, on ne vous demandera pas de verser d'argent.

Je vote tous les ans, c'est un site sérieux. C'est ICI

                      

                                          Merci pour eux !


            

Noël magique à l'hôpital