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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

lundi 29 juillet 2013

Dé coquelicots








Après les marque-pages coquelicots (ICI), voici un dé coquelicots






                        Coquelicots


Les voyez-vous danser au vert de la prairie
Où leur âme s'exalte en pourpre souveraine ?
Et la blancheur des graines est un hymne à la vie
Qui tranche sur le coeur, aussi noir que l'ébène.

Robes de jeunes filles dansant au vent d'été,
Petits chaperons rouges par le loup attirés,
Ou pavots hypnotiques à la douceur troublante
Ou bien rouge passion d'une terrible amante.

On vous met en bouquets, mais ils fanent trop tôt
Et la fleur en bouton n'a pas le temps d'éclore !
La soie de vos corolles effleure notre peau
De vous laisser aux prés, vos bouches nous implorent !


Michèle Corti  (poesie.webnet)



 

création cerise-deco








vendredi 26 juillet 2013

Roses trémières









Sarah Notebaert Bassigny



                       L'église


J'errais. Que de charmantes choses !
Il avait plu; j'étais crotté;
Mais puisque j'ai vu tant de roses,
Je dois dire la vérité.

J'arrivai tout près d'une église,
De la verte église au bon Dieu,
Où qui voyage sans valise
Ecoute chanter l'oiseau bleu.

C'était l'église en fleurs, bâtie
Sans pierre, au fond du bois mouvant,
Par l'aubépine et par l'ortie
Avec des feuilles et du vent.

Le porche était fait de deux branches,
D'une broussaille et d'un buisson;
La voussure, toute en pervenches,
Etait signée : avril, maçon.

Dans cette vive architecture,
Ravissante aux yeux attendris,
On sentait l'art de la nature;
On comprenait que la perdrix,

Que l'alouette et que la grive
Avaient donné de bons avis
Sur la courbure de l'ogive, 
Et que Dieu les avait suivis.



Une haute rose trémière
Dressait sur le toit de chardons
Ses cloches pleines de lumière
Où carillonnaient les bourdons.

Cette flèche gardait l'entrée;
Derrière on voyait s'ébaucher
Une digitale pourprée,
Le clocheton près du clocher. 

Seul sous une pierre, un cloporte
Songeait, comme Jean à Pathmos;
Un lys s'ouvrait près de la porte
Et tenait les fonds baptismaux.

Au centre où la mousse s'amasse,
L'autel, un caillou, rayonnait,
Lamé d'argent par la limace
Et brodé d'or par le genêt...

...En regardant par la croisée,
Ô joie ! On sentait là quelqu'un.
L'eau bénite était en rosée,

Et l'encens était en parfum.

Les rayons à leur arrivée,
Et les gais zéphyres querelleurs,
Allaient de travée en travée
Baiser le front penché des fleurs.

Toute la nef, d'aube baignée,
Palpitait d'extase et d'émoi.
- Ami, me dit une araignée,
La grande rosace est de moi.


Victor Hugo











mercredi 24 juillet 2013

Marque-page lavande






Parmi les nombreux marque-pages envoyés par CHARMILLE, ce joli exemplaire recto-verso aux couleurs de lavande et de Provence



Merci Charmille





verso
recto














              
















              Sous le ciel de Provence


Comme un enfant blotti sur le sein de sa mère,
Le hameau succombe au charme de la montagne
Et se pelotonne contre ses flancs offerts
Peints aux douces couleurs d'un pays de cocagne.

Les bâtisses en crépi blanc renvoient leur joie
Au soleil et à ses frénésies bienveillantes
Tandis que la chaleur qui transpire des toits
Arrose d'amour les verveines éclatantes.

Indomptés, les romarins et les genêts d'or
Diffusent à la ronde arômes et senteurs,
Et les monts et les vallons se troublent encore
D'être choisis, choyés par toutes ces splendeurs.

Au loin, les vignobles et les champs de lavande
Avalent l'azur et s'enivrent de plaisir
Et se gorgent des finesses de cette offrande
Vaporisant leurs parfums sur nos souvenirs.

Ô ma Provence, tu as adopté mon coeur
Je n'aurai de cesse de louer tes beautés,
De rêver sous les soupirs de ton vent chanteur
Et dans mes poèmes te faire rayonner.


Michèle Brodowicz (poésie.webnet)















dimanche 21 juillet 2013

Broderie cône glacé







Une petite glace, ça vous tente ? Voici un marque-page glacé que j'ai brodé d'après une grille offerte par CORINNE 



Merci à toi Corinne pour toutes ces jolies grilles que tu nous crées tous les jours !





Elle fond, fond, fond

Elle est gelée toute l'année,
Elle aime le froid de l'hiver,
Et ne supporte pas l'été.
C'est pourtant là qu'on la préfère.
Sous le soleil, c'est si bon !
Hélas, elle fond, fond, fond !
Au chocolat ou au café,
A la vanille ou au citron,
On la vend dans des cornets
Ou des petits pots en carton.
Sous le soleil, c'est si bon !
Hélas, elle fond, fond, fond !



Corinne Albaut (comptines à croquer)








Et par ces belles journées d'été, mon programme : une petite glace, et la plage, et les bains de mer pour se rafraîchir. Elle n'est pas belle la vie ? !





création MC









vendredi 19 juillet 2013

Clochette et le secret des fées








Il y a peu, j'ai découvert le blog de MIA, une grande lectrice, et collectionneuse de marque-pages. J'ai eu la chance de gagner, à un concours qu'elle avait organisé, ce lot de marque-pages :





Merci Mia






Aujourd'hui, je vous montre le joli marque-page de la fée Clochette que Mia a fabriqué. Je publierai les autres plus tard





Clochette et le secret des fées est un long métrage d'animation américain de Peggy Holmes et Bobs Gannaway, produit par Walt Disney Animation studios, et sorti en 2012.





Il existe au-delà de la vallée des fées un royaume où l'hiver est roi : la forêt blanche. Bien qu'il soit interdit d'y pénétrer, l'intrépide Clochette décide de s'y aventurer, mais un étrange phénomène s'y produit dès qu'elle passe la frontière : ses ailes se mettent à scintiller de mille feux. En cherchant à en connaître les raisons, elle fait la connaissance d'une mystérieuse fée des glaces qui lui ressemble étrangement. Cette rencontre va bouleverser sa vie, mais également ébranler les certitudes de tout son groupe d'amies et des habitants de la vallée des fées. 

(Résumé wikipédia)





Et voici la bande-annonce du film












mercredi 17 juillet 2013

Amor Amor







Un marque-page original reçu de LAURE : d'un côté le parfum "Amor Amor" de Cacharel, et côté verso, un roman d'été, toujours sur le thème de l'amour


 


























Merci Laure



Et une belle déclaration d'amour pour l'accompagner :


Jamais homme n'a aimé comme je t'aime.
Je suis perdu, vois-tu,
Je suis noyé,
Inondé d'amour;
Je ne sais plus si je vis,
Si je mange,
Si je respire,
Si je parle;
Je sais que je t'aime.


Alfred de Musset (lettre à George Sand)











lundi 15 juillet 2013

Calligraphie japonaise







Quelques marque-pages japonais


Florence Poing




calligraphie Japon XVIIe siècle 

 Getty images








                  Les portes de l'enfer et du paradis


Un samouraï se présenta devant le maître zen Hakuin et lui demanda :

-"Y-a-t-il réellement un paradis et un enfer ?"

-"Qui es-tu ?"demanda le maître.

-"Je suis le samouraï."

-"Toi, un guerrier !" s'exclama Hakuin. "Mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant."

La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit :

-"Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête."

Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le maître. A ce moment, celui-ci dit :

-"Ici s'ouvrent les portes de l'enfer."

Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina et s'inclina.

-"Ici s'ouvrent les portes du paradis," lui dit alors le maître.


Conte japonais (contes pour enfants du monde)









vendredi 12 juillet 2013

Gerberas








Ma fleur préférée, le gerbera

Violetkaipa





                      Dans le parc


Trois épicéas, comme des cierges plantés là,
S'élèvent majestueusement vers le ciel.
Tout près, un groupe de trembles
S'agite sous le vent léger.
Un grand prunus aux fleurs rouges
Etale son feuillage devant les conifères
Alors que divins chants d'oiseaux s'échappent de ses branches.
Une pie gracieuse s'est posée sur la petite barrière blanche

Jouxtant une arcade de roses multicolores.
A sa base, le bleu des pieds-d'alouette
Contraste avec le jaune du solidago.
De l'autre côté, des oeillets rouges
Côtoient du gypsophile et des gerberas multicolores.
Seul le chant des oiseaux vient troubler le silence du parc.


Pourtant, les fleurs semblent crier leur couleur,
Du buddleia chargé de papillons joyeusement colorés
Aux alysses parfumées.
Non loin de là, autour d'une gloriette,

Des aubriettes lilas se mélangent avec des corbeilles d'or,
La silène tombante s'incline devant les campanules
Alors que les gueules-de-loup se dressent fièrement
Aux côtés des lupins et d'un deutzia
Faisant ainsi un rideau de fleurs,
Pour cacher les baisers des amoureux
Qui s'allongent dans l'herbe fraîche les soirs d'été.


Marie-Ange Duval  (poésie.webnet)








création cerise-deco










mercredi 10 juillet 2013

Marque-pages lecture










Quelques marque-pages de lecture parmi ceux que FRANCINE m'a envoyé




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A chaque mot, à chaque phrase,
A chaque paragraphe, à chaque phase,
Rode un doute qui me déroute
A chaque début, à chaque page,
A chaque chapitre, à chaque personnage,
Attend un doute
A chaque intrigue, à chaque idée,
A chaque évènement, à chaque percée,
Plane un doute qui m'envoute.

Susie Morgensten  (Lire et écrire)













lundi 8 juillet 2013

Coquelicots









création CERISE-DECO




Quelques marque-pages de coquelicots,dont un envoyé par CHARMILLE


 


                       























Charmille


Quatre marque-pages de pub, qui mis côte à côte, forment un champ de coquelicots





                         Les coquelicots


Ils éclatent dans le blé, comme une armée de petits soldats :
Mais d'un bien plus beau rouge, ils sont inoffensifs.
Leur épée, c'est un épi.
C'est le vent qui les fait courir.
Et chaque coquelicot s'attarde quand il veut,
Au bord du sillon, avec le bleuet, sa payse.


Jules Renard (Histoires naturelles)










samedi 6 juillet 2013

La fée à la coccinelle








Bon week-end !





Un marque-page intitulé "La fée à la coccinelle" de l'illustrateur David Roussel

David Roussel






                                   Belle la coccinelle


Il était une fois dans un merveilleux jardin, une petite coccinelle qui s'appelait Belle, parce qu'elle était belle comme une fleur, et plus sage qu'une image.

Un jour, Belle se posa par mégarde sur le nez crochu d'une vieille femme tombée du ciel. Ce nez, vous l'avez compris, était celui d'une sorcière qui n'aimait pas, mais alors pas du tout, qu'on vienne le lui chatouiller.

-"Je veux que tu deviennes la plus laide des coccinelles, et que ton coeur soit plus noir que les taches que tu portes !"

Puis elle secoua sa longue cape avant de disparaître.

Ainsi le sort s'accomplit. Belle devint vraiment très vilaine. A tous ses amis les insectes du jardin, elle faisait des grimaces, ou elle leur jouait des mauvais tours.

La chenille excédée la menaçait :

-"Si je t'attrape, je vais te donner une fessée, sale petite peste !"

Mais Belle se moquait bien des fessées et des menaces de ses vieux amis, car, depuis, elle s'en était fait de nouveaux qu'elle adorait : Dolly la grosse araignée, et Tony, le crapaud baveux.

Or, une nuit, une fée apparut. Elle portait une robe brodée d'étoiles qui scintillaient à chacun de ses pas. Sur un tapis de fleurs, elle s'assoupit.

-"Regardez ! Une fée ! Volons-lui sa baguette magique !" dit Tony.

-"Oh oui, volons-lui !" reprit Dolly.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais dès qu'ils eurent touché la baguette, Tony se transforma en carotte, et Dolly en lapin qui aimait les carottes. Quant à la coccinelle...La fée lui réserva un autre sort. En un clin d'oeil, elle retrouva la beauté et la gentillesse que la sorcière lui avait enlevées.

Ainsi, à partir de ce jour, tous vécurent en paix dans ce merveilleux jardin.


Antoon Krings  (Belle la coccinelle)









jeudi 4 juillet 2013

Les petits cygnes






Il y a déjà plusieurs semaines, de petits cygnes sont nés sur l'étang de ma commune. Ils étaient six, étaient tout petits et tout mignons. Je n'ai pas pu les prendre en photos au tout début, car mon appareil était en réparation.



Pris avec mon téléphone



             Ils ont déjà grandi, mais ne sont plus que quatre, hélas







              Sieste avec maman. Ils ne sont plus que trois


          et c'est reparti pour une petite promenade avec papa et maman




Et voilà qu'hier, lors de ma promenade, ils n'étaient plus que deux ! J'espère que ceux-ci vont pouvoir résister!


          Le petit cygne

Avez-vous vu le berceau blanc
Du petit cygne sur l'étang,

Berceau de vair, berceau de plumes
Que l'eau berce comme la lune;

Oui, ce berceau qui se balance
Blanc sur des palmes de silence,

Et qui avance, et qui recule,
Sur l'eau couleur de renoncule,

Et qui flotte sur des étoiles
En dérivant comme des voiles.

L'avez-vous vu ce berceau blanc
Et le petit cygne dedans,

Bercé, balancé, avançant
Les yeux mi-clos, le bec au vent,

Heureux, heureux comme un enfant
Sur le dos blanc de sa maman.


Maurice Carême