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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

jeudi 29 mai 2025

Marguerites

 
Lors d'une commande de toiles pour mes broderies auprès de la créatrice "Madame la Fée", elle a joint ce marque-page à mon colis.




                    La Marguerite

Je suis la marguerite, et j'étais la plus belle
Des fleurs dont s'étoilait le gazon velouté.
Heureuse, on me cherchait pour ma seule beauté,
Et mes jours se flattaient d'une aurore éternelle.

Hélas ! Malgré mes vœux, une vertu nouvelle
A versé sur mon front sa fatale clarté ;
Le sort m'a condamnée au don de vérité,
Et je souffre et je meurs : la science est mortelle.

Je n'ai plus de silence et n'ai plus de repos;
L'amour vient m'arracher l'avenir en deux mots,
Il déchire mon cœur pour y lire qu'on l'aime.
Je suis la seule fleur qu'on jette sans regret :
On dépouille mon front de son blanc diadème,
Et l'on me foule aux pieds dès qu'on a mon secret.
 

Honoré de Balzac 


 

 

 

 


lundi 26 mai 2025

Kerascoët

Après les marque-pages de chaumières ICI, je vous envoie visiter un village près de chez moi. Certaines qui me suivent l'ont déjà découvert il y a peu sur le blog de CANELLE, mais tant pis, mon article était déjà prévu, et elles pourront admirer à nouveau !

Kerascoët est un ancien village de tisserands du XVeme siècle, à 500m de la mer, sur la commune de Névez dans le Finistère. Il est composé de typiques maisons bretonnes en granit et toits de chaume, que les habitants entretiennent avec le plus grand soin.





















 une des spécificités locales de Trégunc et de Névez : les Pierres Debout








le four à pain





J'espère que la visite vous a plu. J'y suis allée une fin septembre entre midi et 14 heures, pour éviter la foule, car ce village est très visité ! Là, j'étais tranquille pour admirer et faire des photos










jeudi 22 mai 2025

Fête des mères

 

                                 Ce week-end on va fêter les mamans






La fête des mamans

Picoti, picota,
Dans les prés, dans les bois,
J'ai cueilli des fleurs,
De toutes les couleurs.
Un bouquet de fleurs,
Pour la fête de maman.
Un bouquet de fleurs,
Un peu de bonheur,
Tout contre son coeur.
Maman, je t'aime à l'infini,
Mon coeur est trop petit !
A tue-tête, je chante comme les oiseaux des champs :
"J'aime ma maman !"


Karine-Marie Amiot et Michel Bouder (livre "Mes comptines pour les jours de printemps") 




                      Bonne fête à toutes les mamans de la terre et du ciel

 








lundi 19 mai 2025

Chaumière

 

 Voici les marque-pages de mai et d'août du calendrier reçu de MITOU (peinture de Philippe Vandenberghe)

 

                       Un petit conte breton pour les accompagner


                                         L'horloge arrêtée


Un jour le vieux Quiniou de Fouesnant vint à trépasser. Ses biens, comme il n'avait pas de descendance directe, allèrent intégralement à ses neveux, qui décidèrent de s'installer dans sa chaumière.
Mais les gens sont souvent bien ingrats. Même à l'égard des vivants. Alors vis-à-vis des morts ! Pourtant, en ce temps-là, il était de coutume que les nouveaux époux se présentassent aux ancêtres défunts qui étaient eux aussi invités à la noce. Aussi le comportement des neveux de Quiniou paraissait d'autant moins excusable au mort comme à la communauté. A peine s'étaient-ils installés dans ses meubles qu'ils oublièrent le soir un De Profundis à sa mémoire. Comme ils négligèrent sa tombe qui fut bientôt la proie des mauvaises herbes, des ronces et des orties.

La Toussaint bientôt arriva. Et la fête des morts, cette fête très particulière à laquelle on laissait pour les défunts du clan de hautes piles de crêpes dans la cheminée, un pichet de cidre et un autre de lait ribot, et dans l'âtre, la plus belle bûche que l'on avait trouvé. Hélas si les neveux allèrent prier à l'église du bourg pour la mémoire de leurs propres parents, ils oublièrent, une fois encore, celle du vieux Quiniou à qui pourtant ils devaient tant.

Ils rentrèrent après les vêpres à leur chaumine pour apprendre, de la bouche de la vatez (servante) que l'horloge de la pièce unique, celle à qui le vieux Quiniou tenait comme à la prunelle de ses yeux et qui était constitué des meilleurs rouages du canton, avait cessé de battre les heures. Les époux se regardèrent avec de grands yeux, trouvant cette panne bien étrange. Mais après avoir disposé consciencieusement sur la nappe de la grande table de buis les mets pour l'Anaon (les âmes) ils s'en allèrent coucher sur la balle d'avoine de leur lit-clos.

Kreizteiz-hanter, qu'on nommait aussi avec un peu d'affection espiègle le "médecin de l'heure", convoqué, ne trouva pas la panne.

-"Le mécanisme est en parfait état de marche, fit l'horloger, en soulevant son chapeau à guides pour se gratter le front. Je ne comprends vraiment pas ce qui lui arrive. C'est comme si..."

-"Comme si ?" interrogea Budoc, le nouveau maître des lieux.

-"Comme si...Comme si...elle...boudait. Ces machines-là ont parfois des humeurs qui échappent totalement aux hommes."

Ce soir-là, toute la maisonnée alla se coucher bien tristement. Non que l'horloge fût absolument nécessaire à leur vie de paysans habitués à jauger le temps à la position du soleil. Mais le tic-tac de son gros coeur qui avait cessé de battre, peut-être définitivement, leur manquait cruellement. Comme si la chaumière avait été soudain privée d'âtre et de feu.

Le lendemain, Soaz, la vatez, eut une pensée pour le vieux Quiniou et s'en ouvrit au maître.

-"Il y a bien longtemps, Budoc, que nous n'avons fait une prière pour votre oncle..."

-"Tu as raison, Soaz, fit Budoc. Récitons donc un bénédicité à son intention."

A peine Budoc, sa femme et la servante s'étaient-ils agenoullés pour dire leur prière, l'horloge se remit à marcher. Comme si elle s'était réveillée après un long sommeil. Ou comme si elle avait ressuscité après un séjour dans l'enfer froid.

Livre "Il était une fois la Bretagne" de Thierry Jigourel

 

Et comme il est question de chaumière sur les marque-pages et dans le conte, je vous envoie la prochaine fois visiter un joli village de chaumières bretonnes non loin de chez moi, à Kerascoët




 

 

 

 


 

 

jeudi 15 mai 2025

Fleurs, oiseaux et papillons

 

 


 

 

        Les fleurs

 
...Au levant du matin,
J'aime fleurer le jardin.
Dès le soleil levé,
Contempler, admirer,
Les fleurs et leurs parfums,
Les papillons câlins,
Les abeilles butineuses
A leur fins savoureuses,
Soulignées du doux chant
De maints oiseaux chantant
Les matins de printemps,
Jusqu'à la fin de l'automne
Que l'hiver monotone
Capture quelques temps,
Irrémédiablement.

Jean Louis Anselot

 


 

 

 

 

 

 

 

lundi 12 mai 2025

Macarons

 

 J'avais ce cadre dans ma caisse de broderie, acheté très peu cher il y a déjà un certain temps chez Emmaüs pour une future broderie éventuelle.


J'ai cherché dans mes réserves une petite grille qui pourrait convenir à la taille du cadre, et comme j'adore les macarons, j'ai trouvé mon bonheur !

 



 Et hop, une petite broderie dans ma cuisine pour me faire envie tous les jours !




 

             Les macarons

Qu'ils soient au chocolat au lait,
A la pistache ou au café,
A la vanille ou au citron,
Les macarons
Sont toujours ronds
Et très bons !

Corinne Albaut (livre "comptines en chocolat")

 



Et quand je vais me balader au centre-ville, je ne manque pas d'aller dans une excellente pâtisserie qui existe depuis 1966, les macarons de Philomène.



Il y a une trentaine de parfums de macarons, qu'on peut acheter à l'unité. Mon préféré, le macaron caramel beurre salé, un délice ! Ils en font aussi un caramel beurre salé enrobé de chocolat noir avec quelques cristaux de sel sur le dessus, mes filles et moi on adore ! Pour elles aussi, passage obligé chez Philomène quand elles viennent ! (leurs gâteaux sont délicieux aussi)

 

photo journal Ouest-France

 (Avant 1966, le magasin était une mercerie, et Philomène une employée de la boutique)