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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

jeudi 31 mars 2022

Sac de bibliothèque

 

 


 

Je vous montre aujourd'hui un de mes ouvrages, que j'ai brodé d'après une grille de Lilipoints


 mes avancées


 


 la broderie terminée



J'ai sorti ma machine à coudre pour en faire un sac


avec au dos un reste de tissu orange que j'avais dans mes réserves, et qui colle avec les orange de la broderie



une doublure écrue et du gros grain pour les anses



et me voilà parée pour partir à la bibliothèque !



                                       La bibliothécaire

Un homme se présente dans une bibliothèque et demande à l'employée : "Pouvez-vous m'aider à trouver un livre, s'il vous plait ?"

La bibliothécaire : "Bien sûr ! Pouvez-vous me donner le titre du livre ?"

L'homme : le titre est "Hommes, le sexe fort"

La bibliothécaire : "Le rayon science-fiction se trouve à l'étage, monsieur !"


(trouvé sur internet)










lundi 28 mars 2022

Femme à l'éventail

 

Voici un marque-page tiré du tableau "la femme à l'éventail " de Gustave Klimt

 


 le tableau


 

Je vous avais déjà fait un topo sur Gustave Klimt, lors de mon voyage à Vienne. Si vous voulez le relire, c'est ICI

 


 

 

                      Sur un éventail


J'écris ici ces vers pour que, le soir, songeant
A tous les rêves bleus que font les demoiselles,
Vous laissiez sur vos yeux, placides lacs d'argent,
Tournoyer ma pensée et s'y mouiller les ailes.

Peut-être, près de vous assis, se rengorgeant,
Quelque beau cavalier vous dit des choses telles,
Qu'à votre indifférence une fois dérogeant
Vous laisseriez faiblir vos froideurs immortelles.

Mais sur votre éventail, voici que par hasard
Incertain et distrait tombe votre regard ;
Et vous lisez mes vers dont pâlit l'écriture,

Oh ! ne l'écoutez pas celui qui veut ployer
Votre divinité froide aux soins du foyer
Et faire de Diane une bourgeoise obscure !

Charles Cros

 


 

 

 

 

 

 

 

jeudi 24 mars 2022

Fleurs de La Torche

 

Ceux qui me suivent depuis un moment ont déjà vu mes différentes publications sur les champs de fleurs de La Torche. Je n'ai pas été les voir en 2020 et 2021, covid et confinement obligent.
Cette année, je suis donc retournée
la semaine dernière admirer les champs de jacinthes.
(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en plus grand)



Un petit rappel :

Dans les années 1980, des hollandais développent sur le site de La Torche, près de Penmarc'h, dans le Finistère, les cultures de jonquilles, jacinthes, iris et tulipes. Grâce à la clémence du climat bigouden, et aux sols sablonneux, la floraison a trois semaines d'avance sur la Hollande, ce qui permet la vente sur les marchés hollandais, et ailleurs. Cela continue depuis, et donne tous les ans de très jolis paysages de champs colorés, grâce au producteur Kaandorp

 


C'est toujours aussi beau, et l'air est parfumé !




En avril, ce seront les champs de tulipes qui seront en fleurs. Je ne sais pas si j'y retournerai, aussi je vous en montre des photos d'autres années


Et comme c'est à côté de la mer, je suis allée faire un tour à la Pointe de La Torche.





 Comme souvent des surfeurs s'entrainaient, La Torche est un spot de surf réputé. Ce jour-là, il faisait beau, les rouleaux n'étaient pas énormes,mais c'est toujours impressionnant de les voir disparaitre dans les paquets de mer, et un plaisir de les regarder glisser sur les vagues

 






 


 

 

 


lundi 21 mars 2022

Printemps

 

 


 

Hier c'était le début du printemps ! Deux marque-pages fleuris pour fêter son arrivée




 

    Monsieur Printemps

Le mois de mars a un secret
Que je vais vous raconter.
Il nous prépare doucement
L'arrivée de monsieur Printemps.

Monsieur Hiver n'est plus le roi,
Dame Nature reprend ses droits.
Les fleurs apparaissent dans les champs
Pour saluer monsieur Printemps.

Le soleil réchauffe de ses rayons
Les ailes fragiles des papillons.
Tout reprend vie lentement
Grâce au bienveillant monsieur Printemps.

Karine Persillet

 

 


 


 


 

 


 

 

 

 

 

jeudi 17 mars 2022

L'Homme à la Barque


Je vous propose aujourd'hui une légende bretonne

Avec le marque-page de mars du calendrier envoyé par MITOU 

Et comme le marque-page de juillet est sur le même thème et que je ne publie pas en juillet, je le joins à cet article

 

Les marque-pages ne sont pas nommés, mais d'après le phare, j'ai reconnu le port de Doëlan, dans le Finistère.



Merci Mitou !


 

                                   L'Homme à la Barque

Comment est mort l’Homme à la Barque, il n'y a pas beaucoup de gens qui seraient capables de vous le conter...

...En ce temps‑là, dit‑on, il ne restait plus qu'une barque entre Penhors et La Torche, et cette barque était la sienne. Ne me demandez pas comment avaient disparu les autres, le fond de la mer doit en savoir quelque chose. L'Homme à la Barque pêchait tout seul dans la baie, à l'écart des flottilles de Penmarc'h ou d'Audierne. Ce n'était pas un homme sauvage, mais il avait sa tête à lui et personne n'a jamais réussi à savoir ce qui se passait dans cette tête‑là. Personne, et surtout pas sa femme, une noiraude taciturne qui écorchait deux ou trois champs pelés sur la palud, derrière le cordon de galets sonores, pour avoir quelques pommes de terre à mettre autour de son poisson.

Lui, ne vivait que pour la mer et n'avait de soin que pour sa barque. Jamais ses mains ne s'occupèrent d'autre chose que du mât, de la voile et de la coque. Peut‑être même n'avait‑il aucun souci de la pêche, car il lui arrivait assez souvent de laisser ses filets au sec et, ces jours‑là, les pommes de terre devaient se passer de poisson. Au reste, la part de sa femme et la sienne étaient si bien séparées que l'Homme à la Barque n'aurait pas daigné donner un coup de bêche ou aller autour de la vache, dans les années grasses où il y en avait une dans l'étable.

La femme, de son côté, ne portait jamais ses pieds nus plus bas que la ligne de goémons qui marquait la limite de la haute mer, son mari lui ayant déclaré, une fois pour toutes, qu'un marin de bonne race devait parvenir jusque‑là par ses propres forces avant de demander l'aide des paysans. Telle était la coutume des Anciens.

Et c'est pour respecter cette coutume que mourut l'Homme à la Barque, devenu déjà vieux et plus intraitable que jamais. Une nuit de septembre, un grand navire s'en vint donner, toutes voiles dehors, sur les rochers au large de Penmarc'h. Le vent était si fort que les huniers et les perroquets furent arrachés et emportés à plus d'une lieue dans les terres où les paysans s'en firent de bien rudes chemises.

 

L'Homme battait la côte comme il faisait à chaque fois que se levait la tempête. Avec mille peines, il parvint à pousser sa barque dans les vagues. Le premier, il atteignit le navire démantelé. Il lutta toute la nuit pour sauver les âmes en perdition. Quand parut l'aube, après six va‑et‑vient, il avait ramené dix‑sept naufragés au port de Saint‑Guénolé.

Sans mot dire, il reprit la mer et mit le cap sur sa maison dont le pignon blanchi luisait sur la palud. Quand la barque s'échoua sur la grève, il s'évanouit de fatigue mortelle. C'était marée basse. Le flux ranima le pauvre bougre. Il sortit de sa barque et se traîna sur les genoux vers le cordon de galets. Mais il ne trouvait plus sa respiration et la mer gagnait sur lui, de plus en plus forte. Là‑bas, derrière la ligne de goémons, sa femme l'attendait, raide debout, tricotant un bas de laine. Il fallait qu'il arrivât par ses propres forces. Mais les vagues, maintenant, lui crevaient sur les épaules, le renversant à chaque fois. Il eut encore le temps de voir sa barque folle passer devant lui sans dire adieu, il entendit le bruit que fit la quille en heurtant le dernier rocher. Alors, il se laissa aller. Quand il fut avalé par la mer, à trente pas devant elle, la tricoteuse ramassa son ouvrage et s'assit sur les galets pour chanter le Libera.

 

Plus tard, la veuve éleva de ses mains une soue pour un petit cochon. Elle voulait avoir un peu de lard salé pour engraisser ses pommes de terre. Et c'est la barque qui servit de toit pour la soue. Dès lors, la petite ferme fut appelée La-Barque-de-L'Homme. Et ce fut toute la différence.

 

Livre "Contes bretons" de Pierre-Jakez Hélias

 

 

 


Pors Carn à Penmarc'h


 

Et à Concarneau


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi 14 mars 2022

Lectures


Un petit rajout avant mon article du jour. Des modèles de broderie en soutien à l'Ukraine fleurissent un peu partout sur internet. J'ai choisi de broder ce week-end ce petit tournesol ukrainien, proposé par Danybrod, et qui est en rapport avec mon précédent article.


Un morceau de polyphane à l'arrière pour le rigidifier, et une bougie pour prier pour la paix


 

                                          💙💛💙💛💙💛💙💛💙💛💙💛


Et voici mon article prévu pour ce lundi, quelques-uns des nombreux marque-pages de lecture que Laure m'a envoyé

 

Merci Laure !





 


 

     Des pas dans le couloir

J'entends des pas dans le couloir
Je devrais peut-être aller voir ...
J'ai un peu peur...
Est-ce un voleur ?
Un bandit, un malappris ?
Un brigand, un chenapan ?
Un filou, un voyou ?
Un vaurien, un martien,
Non, ce n'est qu'un chat
Qui passait par là !
 

Corinne Albaut