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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

vendredi 28 juin 2013

Barques

           





Aujourd'hui, un marque-page de barques d'après une aquarelle de Philippe Vandenberghe. J'avais déjà publié deux marque-pages semblables de bateaux ICI


Philippe Vandenberghe





                       Barque échouée


Barque échouée au bord des rivages bretons,
J'ai désappris l'essor de mes jeunes sillages
Et laissé, sur mes flancs, se nouer en festons
Vos scalps souillés d'écume, ô goémons des plages.

Il ne m'importe plus si d'autres les refont,
Mes croisières d'antan, mes belles odyssées;
Promise au lent trépas des carènes blessées,
J'abandonne le large à celles qui s'en vont.

Ni l'aile des courlis que le matin soulève,
Ni l'émoi de la mer sous un vierge soleil
Ne peuvent, dans mon être à la tombe pareil,
Faire sourdre un regret ou tressaillir un rêve.

Je vois partir mes soeurs à la pointe du jour,
Je les vois revenir aux premières étoiles,
Sans envier le chant que gonflent dans leus toiles
La fièvre du départ et l'orgueil du retour.


Anatole Le Braz  (écrivain breton 1859-1926)












mercredi 26 juin 2013

La fée de l'été









Je vous avais déjà montré des marque-pages de fées peints par une enlumineuse du Puy du Fou, Nathalie Fortin. Il y avait la fée de l'automne, la fée de l'hiver, et la fée du printemps.

(Si vous voulez lire les histoires ou la poésie publiées avec ces fées, vous pouvez cliquer sur les noms.) Je remets ici ces marque-pages :


automne

hiver





















printemps




Aujourd'hui, pour clore cette série de fées des saisons, voici la fée de l'été, en espérant qu'elle apporte un meilleur temps que la fée du printemps!

Nathalie Fortin


Cicely se souvient de cette vieille légende que lui contait granny : que les elfes et les fées, grisés par le vin de bruyère et le suc enivrant des chèvrefeuilles, s'adonnaient, les nuits de juin, à des rondes sans fin.

Et au matin, dans la rosée des prés, on pouvait voir non seulement les entrelacs des cercles qu'ils y avaient laissés, mais aussi les fragments et débris multicolores de leurs dentelles déchirées aux ronces par leur folle cavalcade, que les lueurs de l'aube avaient transformés en milliers de fleurs de toutes les couleurs, de toutes les espèces, de tous les parfums.



Les fleurs d'été, racontait granny, naissaient des bals de fiançailles et des nuits nuptiales des elfes et des fées. Elle ajoutait également que les calices des digitales utilisés comme bonnets par les Ouphs et Elphins servaient de dés à coudre aux couturières de féerie.

"Et l'été à présent de tous est obéi,

On voit à ses pieds,
Chargées de fleurs exquises, des fées par milliers."


Cicely Mary Barker (Le jardin féerique)








lundi 24 juin 2013

Pilulier couture







 Après ma broderie fraises d'hier, pour rester dans le même genre de thème, voici un pilulier de couture qui appartenait à ma maman





  La petite couturière (extrait)


... La voilà donc tirant son fil,
Assise devant la croisée !
Délicieuse de profil,
La voilà donc tirant son fil.
Aux rayons d'un soleil d'avril
La vitre miroite irisée.
La voilà donc tirant son fil,
Assise devant la croisée.

Ses doigts rompus aux longs fuseaux
Coudraient une journée entière.
Ils sont vifs comme des oiseaux
Ses doigts rompus aux longs fuseaux.
Comme ils manoeuvrent les ciseaux
Qui pendent sur sa devantière !
Ses doigts rompus aux longs fuseaux
Coudraient une journée entière.

Elle sait couper un gilet
Dans une vieille redingote,
Et ravauder un mantelet;
Elle sait couper un gilet.
Pour la boutonnière et l'ourlet,
Que de tailleurs elle dégote !
Elle sait couper un gilet
Dans une vieille redingote !

Elle coud du vieux et du neuf,
Elle repasse et rapiécette,
Draps de coton et draps d'Elbeuf,
Elle coud du vieux et du neuf.
Comme elle fait courir son oeuf
De bois peint dans une chaussette !
Elle coud du vieux et du neuf,
Elle repasse et rapiécette ! ....


Maurice Rollinat (poète français 1846-1903)











samedi 22 juin 2013

Broderie bonhommes fraises








MCréations




Après les cerises brodées (ICI), voici mes fruits préférés, les fraises, avec deux petits bonhommes fraises que j'ai brodés d'après une grille de la revue "Point de croix magazine" de mai-juin 2013, et où j'ai rajouté une petite libellule en sticker.


La récolte a été bonne !






                           Cueillette des fraises à Plougastel


La journée commence à la fraîcheur du petit matin, la fougère humide de rosée est cueillie sur les talus pour garnir les paniers. Les fraises sont délicatement détachées d'un coup d'ongle sans les toucher pour ne pas les meurtrir. A midi, on rentre à la ferme pour un repas frugal, vite avalé, et on revient rapidement au champ s'il ne fait pas trop chaud, car il faut éviter la cueillette des fraises dans ce cas. Les jeudis et après l'école, les enfants prennent part à la récolte. Ils collectent les paniers remplis dans les allées, les rangent dans les cageots et en apportent d'autres à remplir.

 

offrande des fraises  Mathurin Méheut



Pour couper une si longue journée, l'heure du goûter est impatiemment attendue par tous. La vieille tante responsable des tâches ménagères apporte le casse-croûte dans un grand panier couvert d'un torchon. Délicieux moments de détente, toute la famille rassemblée, assise sur le talus, savoure le pain et le lard, arrosés de piquette (boisson sans alcool, faite d'eau additionnée de sucre, citrons et levure de bière qui la rend pétillante) faite à la ferme...et les fraises, des fraises autant qu'on en veut !


Marie-Joseph Quintin-Kervella (livre"au nom de la fraise")

 

la cueillette des fraises  Mathurin Méheut








vendredi 21 juin 2013

John Lennon



 



En ce premier jour de l'été, (enfin, sur le calendrier seulement hélas !) je profite de la fête de la musique pour publier un marque-page de John Lennon






John Lennon est né en Angleterre, à Liverpool, le 9 octobre 1940. Il a été assassiné par Mark David Chapman à New York le 8 décembre 1980.
 
Il sera guitariste et compositeur des Beatles de 1960 à 1970. Après la dissolution du groupe, il continuera sa carrière en solo, avec un engagement politique et des prises de position pacifiques.









                                    Imagine
 
Imagine there's no heaven,                Imagine qu'il n'y ait pas de paradis,
It's easy if you try,                            C'est facile si tu essaies,
No hell below us,                              Pas d'enfer en-dessous de nous,
Above us only sky,                            Au-dessus de nous seulement le ciel,
Imagine all the people                      Imagine tous les gens   
Living for today.                              Vivant le moment présent.
 
Imagine there's no countries,            Imagine qu'il n'y ait pas de pays,
It isn't hard to do,                            Ce n'est pas difficile à faire,
Nothing to kill or die for,                 Rien qui vaille la peine de tuer ou de mourir,
And no religion too,                         Et pas de religion non plus,
Imagine all the people                      Imagine tous les gens
Living life in peace.                         Qui vivent en paix.
 
You may say I'm a dreamer,            Tu peux dire que je suis un rêveur
But I'm not the only one,                 Mais je ne suis pas le seul
I hope someday you'll join us,          J'espère qu'un jour tu nous rejoindras 
And the world will live as one.         Et le monde ne fera qu'un.
 
Imagine no possessions,                    Imagine pas de possessions,
I wonder if you can,                        Je me demande si tu peux,
No need for greed or hunger,          Aucun besoin d'avidité et de famine,
A brotherhood of man,                    Une fraternité humaine,
Imagine all the people                     Imagine tous les gens
Sharing all the world.                      Partageant la planète entière.
 
You may say I'm a dreamer,            Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I'm not the only one,                Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you'll join us,         J'espère qu'un jour tu nous rejoindras
and the world will live as one.         Et le monde ne fera qu'un.

 
 
 John Lennon




création de cerise-deco



            
 

jeudi 20 juin 2013

Marque-page chat








LAURE m'envoie régulièrement des marque-pages. Elle vient de m'en envoyer, accompagnés d'une jolie carte de fées-danseuses !








merci Laure



Le temps de trouver des textes pour les accompagner, je publie aujourd'hui un de ceux qu'elle m'avait envoyé précédemment :

Lynn Hollyn




    Le chat blanc


Un petit chat blanc
Qui faisait semblant
D'avoir mal aux dents
Disait en miaulant :
"Souris mon amie
J'ai bien du souci.
Le docteur m'a dit :

Tu seras guéri
Si entre tes dents
Tu mets un moment
Délicatement
La queue d'une souris."

Très obligeamment
Souris bonne enfant
S'approcha du chat
Qui se la mangea.
Moralité
Les bons sentiments
Ont l'inconvénient
D'amener souvent
De graves ennuis
Aux petits enfants
Comme-z-aux souris.
 
Claude Roy (écrivain français 1915-1997)












mardi 18 juin 2013

Marque-pages lin








graines de lin
fleurs de lin

































Le lin est une fleur annuelle cultivée principalement pour ses fibres, mais aussi pour ses graines oléagineuses.

Les fibres du lin permettent de faire de la toile de lin, des cordes, du papier.

Les graines sont utilisées pour produire de l'huile de lin pour l'industrie de l'encre et de la peinture, et pour la consommation humaine et animale, grâce à sa richesse en omégas 3.




                    
                                       Les trois fileuses


Il était une fois une jeune fille qui ne voulait jamais filer le lin. Sa mère avait beau dire et se fâcher, elle n'arrivait pas à la faire travailler.
Un jour, l'impatience et la colère de la mère allèrent si loin qu'elle en vint à battre sa fille, qui se mit à pousser des cris. Dans le même moment, la reine passa devant la porte. Emue de ces cris, elle fit arrêter sa voiture, entra dans la maison et demanda à la mère pourquoi elle battait son enfant.

La bonne femme eut honte d'avouer la paresse de sa fille et dit :

-"Je ne peux lui faire quitter le rouet, elle veut toujours filer. Je suis pauvre et ne puis acheter une telle quantité de lin !"

-"Je n'aime rien tant que de voir filer," répondit la reine, "et je ne suis jamais si gaie qu'en entendant tourner les rouets. Donnez-moi votre fille pour l'amener au château. J'ai assez de lin pour qu'elle y file tant qu'elle voudra."

La mère fut bien contente de ce langage, et la reine prit la fille avec elle. Dès qu'elles furent arrivées au château, la reine conduisit la jeune fille dans trois chambres, toutes remplies de haut en bas de lin magnifique.

-"Maintenant, file-moi ce lin," dit-elle. "Et si tu viens à bout de la besogne, tu épouseras mon fils aîné. Quoique tu sois pauvre, je n'y regarderai pas de si près, car ton activité incessante est une assez belle dot."

La jeune fille était mortellement effrayée. Jamais elle n'eût su filer le lin, quand elle eût vécu trois cents ans et se fût mise à filer du matin au soir. Lorsqu'elle fut seule, elle se prit à pleurer et resta ainsi trois jours sans remuer la main. Le troisième jour, la reine revint, et voyant que rien n'était filé encore, elle parut bien étonnée. Mais la jeune fille s'excusa sur la tristesse qu'elle éprouvait d'avoir quitté la maison de sa mère. La reine n'y trouva rien à redire. Seulement, en sortant, elle dit :

-"Il faut pourtant que demain tu te mettes à la besogne !"

Lorsque la jeune fille fut seule à nouveau, ne sachant où trouver aide ni conseil, dans sa tristesse, elle se mit à la fenêtre. Alors, elle vit venir trois femmes dont la première avait un gros pied large, l'autre une langue si grosse qu'elle lui pendait jusqu'au menton, et la troisième un pouce plat. Quand elles furent au-dessous de la fenêtre, elles s'arrêtèrent, regardèrent en haut, et demandèrent à la jeune fille ce qu'elle avait. Elle leur raconta ses tourments. Les trois inconnues lui proposèrent de l'aider et lui dire :

-"Veux-tu nous inviter à ta noce, ne pas être honteuse de nous, nous appeler tes cousines et nous placer à ta table avec toi ? Nous te filerons ce lin en peu de temps !"

-"De tout mon coeur," répliqua-t-elle. "Entrez seulement, et commencez tout de suite votre tâche."

Elle fit donc entrer ces trois femmes étranges. Puis elle leur ménagea une niche dans le lin de la première chambre, où elles s'assirent pour filer. L'une tirait le fil et faisait aller le rouet. La seconde mouillait le fil. La troisième le tordait et frappait la table avec son doigt. Et chaque fois qu'elle frappait, un écheveau du fil le plus fin tombait à terre. La jeune fille cachait les trois fileuses à la reine et lui montrait, à chaque visite, la masse de lin qui s'élevait, si bien que celle-ci ne trouvait pas assez de compliments pour elle.

La première chambre épuisée, on attaqua la seconde, puis la troisième qui fut bientôt vide aussi. Alors les trois femmes prirent congé de la jeune fille, en lui disant :

-"N'oublie pas ce que tu nous as promis. Ce sera le gage de ton bonheur."

Quand la jeune fille eût montré à la reine les chambres vides et l'amas de lin filé, ce fut vite fait d'arranger la noce. Et le fiancé, ravi d'avoir une femme si habile et si active, lui en fit ses compliments.

-"J'ai trois cousines, dit la jeune fille, et je ne voudrais pas les oublier dans mon bonheur. Permettez que je les invite à ma noce et qu'elles soient assises à notre table."

La reine et le fiancé le lui accordèrent bien volontiers. Or, comme la fête commençait, les trois femmes entrèrent habillées de vêtements bizarres, et la fiancée dit :


-"Bonjour, chères cousines !"

-"Ah ! dit le fiancé, d'où te vient cette parenté étrange ?"

Il alla auprès de celle qui avait le pied large et lui demanda :

-"D'où vient que vous avez le pied si large ?"

-"De frapper le rouet," dit-elle, "de frapper le rouet."

Le fiancé alla ensuite  à la seconde et lui dit :

-"D'où vous vient cette langue pendante ?"

-"De mouiller le lin," dit-elle, "de mouiller le lin."

Puis il questionna la troisième :

-"D'où vient que vous avez le pouce si plat ?"

-"De tordre le fil," dit-elle, "de tordre le fil."

Sur quoi, le fils du roi, effrayé, s'écria ;

-"Alors, ma belle fiancée ne touchera jamais plus à un rouet !"

Et c'est ainsi que la jeune fille n'eut plus jamais à faire ce qu'elle détestait !


Conte des frères Grimm



La fileuse de Millet








lundi 17 juin 2013

Marque-page infirmière

 
 


J'avais publié ce marque-page au début de mon ancien blog. Un petit souvenir de mon métier !


Cordialis éditions



Et une histoire d'hôpital, une idée si vous n'arrivez pas à avoir de renseignements sur votre état de santé !



-"Bonjour ! C'est la réception ? J'aimerais parler avec quelqu'un à propos d'un patient qui se trouve chez vous. J'aurais souhaité connaître son état de santé, savoir s'il va mieux ou si son problème s'est aggravé."

-"Quel est le nom du patient ?"

-"Il s'appelle Jean Dupont et il est à la chambre 302."

-"Un instant je vous prie, je vous passe l'infirmière."


Après une longue attente :

-"Bonjour, ici Françoise, l'infirmière de service. Que puis-je pour vous ?"

-"J'aimerais connaître l'état du patient Jean Dupont de la chambre 302."

-"Un instant, je vais essayer de trouver le médecin de garde."

Après une plus longue attente :

-"Ici, le Dr Jean, le médecin de garde. Je vous écoute."

-"Bonjour Docteur. Je voudrais savoir quel est l'état de Jean Dupont, qui se trouve chez vous depuis trois semaines à la chambre 302."

Après encore une autre attente :

-"Huuuummmm, le voici : il a bien mangé aujourd'hui, sa pression artérielle et son pouls sont stables, il réagit bien aux médicaments prescrits et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque demain. Si tout continue comme ça encore 48 heures, son médecin signera sa sortie d'ici le week-end."

-"Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses ! Je suis fou de joie. Merci !"

-"Par votre façon de parler, je suppose que vous devez être quelqu'un de très proche, certainement de la famille ?"

-"Non, monsieur ! Je suis Jean Dupont moi-même et je vous appelle de la chambre 302 ! Tout le monde entre et sort de ma chambre et personne ne me dit rien ! Je voulais juste savoir comment je me porte !"









dimanche 16 juin 2013

Papa





  

                                                    A mon père




      Une fenêtre ouverte


La nuit n'est jamais complète,
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l'affirme
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler,
Faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue,
Une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.


Paul Eluard




vendredi 14 juin 2013

Marque-pages puzzle romans


 


Voici une série de cinq marque-pages, représentant des romans contenant des noms de fleurs, et qui une fois réunis, forme le puzzle.


                  La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils
La société bourgeoise du XIXe siècle tolérait qu'un homme puisse entretenir une liaison avec une courtisane, mais en aucun cas, il ne devait s'éprendre de l'une d'elles. C'est pourtant ce qui arrive à Armand Duval, qui aime dès le premier regard la plus luxueuse d'entre toutes, la séduisante et capricieuse Marguerite Gautier. Ils vivront un amour immense qui survivra à tous les obstacles. Marguerite mourra de tuberculose.



                      Madame Chrysanthème de Pierre Loti

Un bateau français accoste au Japon pour quelques semaines. Un des jeunes marins a décidé de se marier et choisit madame Chrysanthème. Il va vivre les semaines de permission de son navire dans une petite maison japonaise, avec sa femme, la famille et les amis de celle-ci, une vie typique de Nagasaki à la fin du XIXe siècle. Une vision singulière des Japonais due à l'incompréhension d'un occidental face à une culture si différente.



                     La tulipe noire d'Alexandre Dumas père

En 1672, Guillaume d'Orange prend le pouvoir en Hollande, profitant du massacre par le peuple des frères Jean et Corneille de Witt, accusés de tractations secrètes avec la France. Accusé à tort de trahison et condamné, le jeune Cornélius Van Baerle (filleul de Corneille de Witt) continue de se livrer à sa passion des tulipes en essayant de créer une tulipe noire, dont la découverte sera récompensée par un prix de la société horticole de Harlem. Cet épisode de la vie politique hollandaise sert de base à l'aventure de Cornélius, qui depuis sa prison, va vivre deux histoires d'amour : l'une avec sa tulipe noire, l'autre avec Rosa, la fille de son geolier.




                      Le lys dans la vallée d'Honoré de Balzac

C'est l'histoire d'amour intense et platonique vécue entre Félix de Vandenesse, cadet d'une famille aristocrate, et la comtesse de Mortsauf, épouse du comte de Mortsauf, homme sombre et violent. Après plusieurs années de relation chaste, Félix rencontre à Paris Lady Dudley, aristocrate anglaise, et devient son amant. La comtesse de Mortsauf, quand elle apprendra cette relation, se laissera dépérir jusqu'à en mourir.



                       Le nom de la rose d'Umberto Ecco
 

En 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine du sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains. Dès son arrivée, il se voit prié par l'abbé de découvrir au plus vite la raison de la mort violente d'un de ses moines, retrouvé assassiné. L'inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n'est plus à faire, est attendu, et l'abbé craint pour l'avenir de son abbaye. Commence alors une incroyable enquête, où l'on va de découvertes en découvertes, avec d'autres morts, dans un monde médiéval et monacal où les superstitions, les croyances et l'ignorance ne rendent pas facile la tâche de l'enquêteur Guillaume de Baskerville.



Et les cinq réunis  : 

Illustrations Christophe Carmona








jeudi 13 juin 2013

Marque-pages Tolède



 


FABIENNE m'envoie régulièrement de très jolis marque-pages d'Espagne. Je vous en ai déjà montré beaucoup sur mon ancien blog, de Madrid, Barcelone, de Ségovie, des moulins de Don Quichotte... Grâce à elle, je visite l' Espagne!


Merci Fabienne



En voici aujourd'hui trois sur Tolède, accompagnés d'une carte de danseur espagnol




Tolède (en Espagne Tolédo) est une ville qui se trouve dans le centre de l'Espagne, capitale de la province du même nom et de la communauté autonome de Castille-La-Manche.



C'est une cité bâtie sur un roc de granit, cernée par les eaux du Tage, et qui fut capitale de l'Espagne jusqu'en 1561.

Tolède est une ville disposant d'une grande richesse monumentale. Chrétiens, Arabes et juifs ont vécu ensemble durant des siècles dans cette "ville aux trois cultures", qui conserve encore à l'intérieur de ses remparts un riche patrimoine artistique et culturel, sous la forme d'églises, de palais, de forteresses, de mosquées et de synagogues.

La vieille ville de Tolède, formée d'un véritable labyrinthe de rues, est entourée de murailles percées de très nombreuses portes. Au XIIIe siècle, fut érigée la Puerta del Sol, de style mudéjar
La Puerta del Sol  A.Murillo


La cathédrale est une construction remarquable, un chef d'oeuvre de l'art gothique. Sa construction débuta en 1226, mais ne se terminera qu'à la fin du XVe siècle. Ceci explique la superposition de styles qui la caractérise.
La cathédrale  A.Murillo


Le Pont de San Martin, construit au XIIIe siècle, et entouré de ses deux tours défensives, est de style gothique
Le Pont de San Martin  A.Murillo


La personnalité la plus intimement liée à l'histoire de Tolède est le peintre El Greco (1541?-1614) Sa maison, qui fait office de musée, est installée dans un palais d'époque. On peut y admirer quelques-unes des plus belles oeuvres de l'artiste.

Sources spain.info.fr



Tolède  Photo wikipédia