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Bienvenue chez moi.
Je vous y montre mes marque-pages, mes broderies, quelques photos, et les poésies et contes que j'aime.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Vous pourrez voir mes collections diverses et broderies déjà publiées sur mon ancien blog ICI

jeudi 17 octobre 2024

Pierre de Belay

 

Cet été, je suis allée avec une de mes filles voir l'exposition sur Pierre de Belay au musée des beaux-arts de ma ville 

(vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir plus grandes)

 

Pierre de Belay, (de son vrai nom Pierre Savigny de Belay) (1890-1947) est un peintre breton, né à Quimper. Il découvre très jeune sa vocation de peintre.

auto portrait

Il est repéré par Max Jacob, poète quimpérois et ami de la famille. En 1905, il part avec lui à Paris. Ils s'installent à Montmartre où il rencontrera de nombreux artistes. Il comptera parmi les artistes les plus talentueux de sa génération.


Max Jacob par Pierre de Belay

 

Il peindra Paris (ainsi que des croquis du monde judiciaire où il se montre un observateur impitoyable) et sa Bretagne natale qui constitue l'essentiel de son inspiration. Il fera aussi de nombreux croquis, de la gravure, des illustrations de livres....

A la terrasse à Montparnasse

Il passera tous ses étés en Cornouaille et plus de la moitié des ses œuvres connues traite de sujets bretons, notamment les ports d'Audierne, Concarneau, Douarnenez, les pardons, les fêtes bretonnes...Pierre de Belay est avant tout le chantre de la couleur avec une palette de couleurs vives et chatoyantes.


port de Douarnenez


marché à Audierne


danseurs

dégustation de cidre au Pays Bigouden


pardon de Sainte-Anne-La-Palud


port d'Audierne


A partir de 1940, il invente une nouvelle technique le treillisme, une belle découverte pour moi, je connaissais le pointillisme mais pas le treillisme. J'ai trouvé le rendu très beau 



 
port d'Audierne


Concarneau


marché à Pont-L'Abbé


Pont-L'Abbé


la crêpière


Jardin du Luxembourg


Hélène au jardin du Luxembourg     (sa femme)


Quelques autres ouvrages

 

sa femme Hélène








rue Kéréon Quimper


Il a peint plus de mille toiles, autant de gouaches ou d'aquarelles, et crayonné des milliers de croquis. L'exposition, très intéressante, présentait 200 de ses œuvres issues du fond de Belay du musée quimpérois qui conserve près de 1 000 œuvres de l'artiste, grâce aux dons de sa femme.













lundi 14 octobre 2024

Soleils d'octobre

 

                Une série de 5 marque-pages


 

 

            Les Soleils d’Octobre



Aux jours où les feuilles jaunissent,
Aux jours où les soleils finissent,
Hélas ! nous voici revenus;
Le temps n’est plus, ma-bien-aimée,
Où sur la pelouse embaumée
Tu posais tes pieds blancs et nus.

L’herbe que la pluie a mouillée
Se traîne frileuse et souillée;
On n’entend plus de joyeux bruits
Sortir des gazons et des mousses;
Les châtaigniers aux branches rousses
Laissent au vent tomber leurs fruits...

Sous la lumière molle et sobre
De ces soleils calmes d’octobre,
Par les bois je voudrais errer !
L’automne a de tièdes délices :
Allons sur les derniers calices,
Ensemble, allons les respirer !

Je sais dans la forêt prochaine,
Je sais un site au pied du chêne
Où le vent est plus doux qu’ailleurs;
Où l’eau, qui fuit sous les ramures,
Échange de charmants murmures
Avec l’abeille, avec les fleurs.

Dans ce lieu plein d’un charme agreste,
Où pour rêver souvent je reste,
Veux-tu t’asseoir, veux-tu venir ?
Veux-tu, sur les mousses jaunies,
Goûter les pâles harmonies
De la saison qui va finir ?....

Et quand, noyés de brume et d’ombre,
Nous descendrons le coteau sombre,
Rayon d’amour, rayon d’espoir,
Un sourire, ô ma bien-aimée !
Jouera sur ta lèvre embaumée
Avec les derniers feux du soir.

Auguste Lacaussade (poète français 1815-1897)


 




 

 

 

 

 


 

 

jeudi 10 octobre 2024

Pêcheurs

 

Voici la suite des marque-pages-calendrier que MITOU m'avait envoyé : celui d'octobre, et celui d'Août que je n'avais pas publié. (d'après des tableaux de Bernard Morinay)

 



             Le pêcheur

Une canne, des hameçons,
Une grande épuisette,
Il est parti dans sa cachette
Menacer les poissons.

Assis dans un calme décor,
Il surveille les touches.
La pêche sportive à la mouche
Demande plus d'efforts.

Le brochet aux reflets d'argent
Sait garder ses distances,
Refuser les appâts qu'il lance,
Si sournois sont les gens.

S'il ne tire pas le gros lot,
Il taquine l'ablette,
Petit animal plein d'arêtes
Qui bondit hors de l'eau.

Quand il n'a rien pris jusqu'au soir,
Il mange des légumes.
Pendant que le potage fume,
Le pêcheur broie du noir.

Patricia Guenot



Tableau de Bernard Morinay correspondant au 2eme marque-page



 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 7 octobre 2024

La bicyclette

 

 


 

          La bicyclette

Toi, tu me plais. Tu es agile,
Tu es fine et nerveuse
Comme l’hi­ron­delle et comme les chevreuils;
Tu fran­chis val­lons et collines;
Tu es ivre
Du moindre gai rayon de soleil matinal;
Tu es heu­reuse d’être libre,
Et de fuir par la campagne.
Souple et vive,
Tu bois l’espace !
Tu me plais, et je veux que tu sois ma compagne;
Avec tes muscles d’acier,
Tes roues
Qui agrippent le gravier,
Tu t’é­lances sur la route :
Les pierres du sentier
N’arrêtent point ta course,
Ni le clair filet d’eau qui jaillit de la source,
Ni les feuilles mortes des bois,
Ni la pelouse…

 
Philéas Lebesgue (écrivain français 1869-1958)

 

 


 

 

 

 

Toi, tu me plais. Tu es agile,
Tu es fine et nerveuse
Comme l’hirondelle et comme les chevreuils ;
Tu franchis vallons et collines ;
Tu es ivre
Du moindre gai rayon de soleil matinal ;
Tu es heureuse d’être libre,
Et de fuir par la campagne.
Souple et vive,
Tu bois l’espace !
Tu me plais, et je veux que tu sois ma compagne ;
Avec tes muscles d’acier,
Tes roues
Qui agrippent le gravier,
Tu t’élances sur la route :
Les pierres du sentier
N’arrêtent point ta course,
Ni le clair filet d’eau qui jaillit de la source,
Ni les feuilles mortes des bois,
Ni la pelouse…

jeudi 3 octobre 2024

Le café

 

 


 

Toujours de "lapapetlitteraire", ces marques-pages café
J'ai bu beaucoup de café quand je travaillais à l'hôpital. Maintenant, je n'en bois quasiment plus, je préfère le thé.


 

 


    Matin de rêve

Dans un petit moulin,
Un moulin à café,
Le temps passait,
Le temps passait.

Et du soir au matin,
On voyait par-dessus
Le temps moulu,
Le temps moulu.

Dans une jolie tasse,
Une tasse à café,
Le temps coulait,
Le temps coulait.

De profil et de face,
Je voyais dans la tasse
Le temps tassé,
Le temps tassé.

J'ai bu le café brûlant,
Il faut bien passer le temps.


Carl Norac - Kitty Crowler
(livre Petits poèmes pour passer le temps)