Je mets mon blog en pause pour l'été et vous retrouverai à la rentrée.
J'espère que l'été sera sympa pour tous pour oublier le vilain printemps que nous avons passé, et que ce virus (toujours présent, ce que semble oublier beaucoup de monde !) nous laissera en paix pendant cette période.
Soyez prudents, sortez masqués, et profitez bien !
A bientôt !
Une pensée pour mon papa
Un papa
Mon papa rapluie
Qui me fait un abri
Quand j'ai peur la nuit
Mon papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire
Quand il est en colère
Mon papa rasol
Avec qui je m'envole
Quand il rigole
Mon papa tout court
Que je fête en ce jour
Avec tout mon amour
Pierre Ruaud
Ce week-end, ce sera l'été, et cela devait être aussi la fête de la musique ♪♫ Je pense que c'est plutôt compromis ! Ou alors sur internet ou à la télé !
♪ J'avais trouvé cette petite grille sur le site de mamigoz ♪♪
et je l'ai brodée sur un reste de toile aïda ♪
Je l'ai montée sur un carton-plume et mise en déco sur un chevalet ♫
La musique des anges
Les notes de musique ont t'elles aussi des ailes
Qu'elles s'envolent vers l'azur comme les anges du ciel
Est-ce le vent qui les sème ou bien de blanches mains
Ou tombent-elles la nuit des branches de jasmin
Alain Hannecart (poesie.webnet)
Je vous offre ces quelques fleurs
en marque-pages
Quelques hortensias de mon jardin
et des passiflores, qui passent à travers la haie de bambous de mon voisin pour retomber dans mon jardin ! J'en suis contente, j'aime beaucoup ces fleurs, j'en avais dans mon ancienne maison
Les fleurs
Il y a des fleurs
De toutes les couleurs
Fleur de malheur
Epine de douleur
Sur celui qui meurt
Il y a des fleurs
De toutes les couleurs
Fleurs de bonheur
Eclat de douceur
Pétale de fraicheur
Il y a des fleurs
De toutes les humeurs
Mais il y a toujours une fleur
Qui touche ton coeur
Olivier Barthès (poesie.webnet)
Quelques marque-pages de recettes reçus de LAURE
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Merci Laure !
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Pour effectuer ces recettes, rien de mieux qu'un petit tour au marché
Le marché
Sur la petite place, au lever de l'aurore,
Le marché rit joyeux, bruyant, multicolore,
Pêle-mêle étalant sur ses tréteaux boiteux
Ses fromages, ses fruits, son miel, ses paniers d'oeufs,
Et, sur la dalle où coule une eau toujours nouvelle,
Ses poissons d'argent clair, qu'une âpre odeur révèle.
Mylène, sa petite Alidé par la main,
Dans la foule se fraie avec peine un chemin,
S'attarde à chaque étal, va, vient, revient, s'arrête,
Aux appels trop pressants parfois tourne la tête,
Soupèse quelque fruit, marchande les primeurs
Ou s'éloigne au milieu d'insolentes clameurs.
L'enfant la suit, heureuse ; elle adore la foule,
Les cris, les grognements, le vent frais, l'eau qui coule,
L'auberge au seuil bruyant, les petits ânes gris,
Et le pavé jonché partout de verts débris.
Mylène a fait son choix de fruits et de légumes ;
Elle ajoute un canard vivant aux belles plumes !
Alidé bat des mains, quand, pour la contenter,
La mère donne enfin son panier à porter.
La charge fait plier son bras, mais déjà fière,
L'enfant part sans rien dire et se cambre en arrière,
Pendant que le canard, discordant prisonnier,
Crie et passe un bec jaune aux treilles du panier.
Albert Samain
Il y a quelque temps, a eu lieu dans ma médiathèque une exposition dont le thème était : "Il était une fois les contes revisités"
Ils avaient édité des marque-pages pour l'occasion, pour mon plus grand plaisir !
Comment le loup fut battu à la course par deux escargots
Un jour, le Loup rencontra l'Escargot qui se hâtait péniblement de gagner une haie.
-"Retire-toi, traînard ! lui cria-t-il. Je fais plus de chemin en un quart d'heure que toi en une année."
-"Oh ! oh ! répondit l'Escargot; c'est à voir. Écoute, luttons à la
course demain, à la rosée, et je consens que tu me croques si je
n'arrive pas avant toi !"
-"J'accepte; mais aie soin d'allonger tes cornes; elles ne seront jamais trop longues pour toucher le but assez tôt."
-"Nous verrons, nous verrons; ne chante pas encore victoire."
Le Loup enjamba son misérable adversaire avec un rire de pitié et
partit en courant. Quand il eut disparu, l'Escargot s'en alla conter à
l'un de ses frères le défi qu'il avait porté.
-"Tu t'es beaucoup trop avancé, fit observer celui-ci. Comment
pourrais-tu gagner de vitesse un loup, toi qui as peine en une journée à
traîner ta coquille d'un bout à l'autre du champ que nous habitons ?"
-"Sans doute, mais j'ai compté sur ton assistance. Tu sais combien le
Loup est peu intelligent; nous agirons donc ainsi : tu te placeras à une
extrémité du champ, moi à l'autre, et..."
-"Bien ! bien ! Il ne s'apercevra pas que nous sommes deux. Je comprends."
-"Alors mets-toi vite en route. Il faut que tu sois à ton poste demain de
grand matin, et la traversée du champ n'est pas peu de chose."
-"J'en serai quitte pour ne pas m'arrêter de la nuit."
Sur ces mots, le voyageur sortit de sa coquille et, l'ayant bien
établie sur son dos, partit avec une vitesse de quatre mètres à l'heure.
Le lendemain, au lever du soleil, le Loup arrivait. Sans lui donner le temps de respirer, l'Escargot l'apostropha :
-"Allons donc, lambin plus vite ! As-tu peur ? Tiens, vois ce
sillon; en route, à qui l'aura le plus vite parcouru. Allons, au but !
au but !"
Le Loup, excité par les cris de l'Escargot, se mit à courir sans
s'apercevoir que celui-ci restait tranquillement à sa place. Il allait
ventre à terre, faisant voler les mottes en poussière, essoufflé,
haletant. Déjà, il voyait le bout du sillon et il allait l'atteindre,
quand, soudain un Escargot dressa devant lui ses deux cornes, les agita
en signe de victoire et s'écria :
-"Cou-cou !"
Le Loup fit un "oh !" d'étonnement, avec un saut de côté; puis il resta ahuri, persuadé qu'il voyait son compagnon de départ.
-"T'avoues-tu vaincu ?"
-"Vaincu à la course par un Escargot... jamais ! Recommençons."
-"Soit ! recommençons... Un... deux... trois, partons !"
Et le Loup se lança à perdre haleine. Cette fois il volait; un
oiseau ne l'aurait suivi qu'avec peine. Près d'arriver, il tourna la
tête pour voir où en était son concurrent. N'apercevant rien, il se crut
vainqueur, quand, à un pouce de sa tête, retentit de nouveau le cri :
-"Cou-cou !"
Sans mot dire il fit volte-face et repartit... sans plus de succès, hélas ! Au bout du sillon, il trouva l'escargot triomphant.
La course continua longtemps de la sorte. Mais un moment vint où le nigaud tomba épuisé, à bout de forces. Il faillit en crever.
Marc Guéchot (touslescontes.com)
Ce week-end, nous fêtons les mamans
Une pensée pour ma chère maman, qui est décédée un 5 juin, voilà déjà 17 ans, et qui me manque toujours autant
Maman
J'aime quand tu me prends dans tes bras.
J'aime mettre mes mains autour de ton cou.
J'aime quand tu me dis des mots doux.
J'aime l'odeur de tes cheveux.
J'aime quand on est ensemble,
Nous deux.
Je sais que je deviens grand,
Que tu ne peux plus me porter
Comme avant.
ça ne va pas me changer pour autant.
Et quand je serai un homme,
Je me souviendrai toujours,
De tes bras, de tes mots doux,
Et de ton odeur si bonne,
Maman.
Orianne Lallemand (livre "Tendresse et autres mots à partager")
Les papillons
Blancs, bleus, gris, noirs, prompts, gais, fiers, lestes,
Et titubants, et fanfarons,
Les papillons, ces fleurs célestes,
Battent l'air de leurs ailerons.
Ils déjeunent de primevères,
Font la dînette sur les lys,
Et vont boire des petits verres
D'azur dans les volubilis.
Puis, pour leurs siestes paresseuses,
Quelques tulipes, à l'écart,
Ouvrent leurs corolles berceuses,
Comme des teintes de brocart.
Un moucheron aux notes brèves
Siffle en sourdine un air léger
Et les papillons font des rêves
Très doux, pleins d'odeurs d'oranger.
Et le soir, remuant leurs ailes
Où le soleil met des paillons,
Ils vont avec les demoiselles
Danser sur l'eau des cotillons.
Jean Rameau