Il faisait très chaud ce jour-là. Au fond de ma poche, J'avais une barre de chocolat Avec une brioche. Quand ce fut l'heure du goûter, Ciel ! Quelle catastrophe ! Tout était fondu, mélangé, Collé à l'étoffe. Je n'ai rien pu manger, Je me suis fait gronder. La morale de tout ça, C'est que soleil et chocolat Ne s'entendent pas. Corinne Albaut (Comptines en chocolat)
Me voici de retour après une semaine de vacances à Saint Malo sous le soleil.
Je reprends mon blog tranquillement, pour profiter encore du beau temps, avec un marque-page de petite fée que m'avait envoyé (parmi bien d'autres) BENISSA, il y a déjà un moment. Depuis, elle a arrêté son blog malheureusement. Si elle passe par ici, je lui dis encore un grand merci pour tout ce qu'elle m'a envoyé !
merci Benissa
La belle au bois dormant
La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait. Madame Barbe-bleue ? Elle attendait ses frères; Et le Petit Poucet, loin de l'ogre si laid, Se reposait sur l'herbe en chantant des prières.
L'Oiseau couleur-du-temps planait dans l'air léger Qui caresse la feuille au sommet des bocages Très nombreux, tout petits, et rêvant d'ombrager Semaille, fenaison, et les autres ouvrages.
Les fleurs des champs, les fleurs innombrables des champs, Plus belles qu'un jardin où l'homme a mis ses tailles, Ses coupes et son goût à lui - les fleurs des gens ! - Flottaient comme un tissu très fin dans l'or des pailles,
Et, fleurant simple, ôtaient au vent sa crudité, Au vent fort, mais alors atténué, de l'heure Où l'après-midi va mourir. Et la bonté Du paysage au coeur disait : meurs ou demeures !
Les blés encore verts, les seigles déjà blonds, Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique. Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique.
Peau d'Ane rentre. On bat la retraite - écoutez ! - Dans les états voisins de Riquet-à-la-Houppe, Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés, Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe ! Paul Verlaine
Un petit marque-page magnétique, trouvé sur "l'atelier de clotilde" Il y a un petit rabat magnétique à l'arrière pour coincer la page du livre.
Visite au Louvre. Vierge à l'enfant de la Sainte Chapelle
La douceur infinie irradie son visage; Ses yeux gais, enjoués, soulignent son sourire. L'enfant qu'elle tient au bras reflète son image De sereine gaieté, complice dans le rire. Jamais on ne pressent le martyr à venir. Ce n'est pas la Vierge, mais la mère à l'enfant, Vierge des cavernes, Isis en même temps. Le manteau, ramené sous son bras ivoirin, Accentue finement le mouvement tournant, En cascade de plis, sur son corps féminin.
Flagy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Ile de France. Ses habitants sont appelés les Flagiens.
Flagy est un ancien lieu fortifié. Le village a été construit au XIIè siècle sur l'ordre de Louis VII. En bordure d'un domaine royal, il est bâti selon un plan rectangulaire, comme le montrent les sept rues parallèles conduisant à la rivière franchie par sept ponts ou passerelles. Le cours de l'Orvanne a été détourné et aménagé pour approvisionner le village en eau. Un moulin à eau y a été construit au XIIe siècle, la roue à aubes y étant mue par l'eau de l'Orvanne. Il fabriquait la farine nécessaire aux habitants. Il existe toujours et a été restauré.
L'église est consacrée à Notre-Dame de Pitié. Elle aurait été construite entre 1177 et 1225.
Ce qui frappe en entrant dans cette église, c'est l'imposant retable prolongé de boiseries ornées de sept toiles, figurant des scènes de la vie de la Vierge Marie, de sainte Marthe et de saint Vincent.
Dans le choeur, on trouve un aigle-lutrin du XVIIe siècle, en bois doré, de style Louis XIV.
Curiosité sur le toit de l'église, la girouette comporte deux symboles ; un coq, symbole habituel, et une tête de cochon, souvenir durable d'une légende locale :
Pendant la guerre de cent ans, la terrible peste noire atteignit de nombreux villages de l'Ile de France. Touchés par l'épidémie, des habitants d'un village voisin vinrent demander secours à Flagy, où se trouvait un hôpital. Mais les Flagiens refusèrent énergiquement l'entrée du village aux malades. Les pauvres gens durent chercher ailleurs un meilleur accueil. On dit que l'évêque, indigné par cette attitude de refus, ce manque de compassion, impliqua une punition aux Flagiens. Depuis lors, une girouette en forme de tête de cochon tourne selon les vents sur le toit de l'église.
Ungaro Bohême d'Eau jeune Dior addict Pleats please d'Issey Miyaké
J'ai perdu l'univers puisque tu me suffis, Je vois qu'il appartient aux autres; quelquefois Je songe à la grandeur que l'espace eut en moi, Mais j'ai quitté l'azur à cause que tu vis.
Je regarde et j'entends les secrets mouvements De l'infini, des sons, des parfums, des couleurs; Mais l'air, l'arbre, les monts ne sont qu'un vêtement Que j'écarte des doigts comme une humble vapeur, Pour que tu restes seul parmi les éléments A vivre dans la vie ainsi que dans mon coeur...
Anna de Noailles (poétesse et romancière française 1876-1933)
J'ai découvert depuis peu le blog de MICHAELA. Elle habite au Japon, et nous le fait visiter avec ses photos. Elle nous montre aussi ses réalisations de dentelles et de broderies. Avec elle, j'ai découvert ce qu'était un oshié. Elle nous propose sur son blog d'en gagner un très joli de sa fabrication. Je me suis inscrite !
ERATO m'a envoyé ces quatre beaux marque-pages du Pays Basque.
C'est bien gentil à toi, Erato, de penser à moi pendant tes vacances !
Je les publierai plus tard, de même que ceux des autres blogueuses, car il me faut un certain temps pour trouver des textes, et je ne recommencerai mes recherches qu'à partir de septembre. J'ai préparé mes articles de juillet et août à l'avance pour profiter de l'été !
J'en profite pour remercier toutes celles qui m'envoient des marque-pages, et vous toutes qui passez lire mes articles et laissez de sympathiques commentaires.